Une forte hétérogénéité se marque aux niveaux tant de la consommation que de l’épargne des ménages.
Les ménages à plus faibles revenus ont davantage été concernés par le chômage temporaire et par une détérioration de leur situation financière, ce qui a impacté négativement leurs dépenses de consommation. La diminution de la consommation est aussi plus prononcée parmi la population active, sans réserves financières et/ou résidant à Bruxelles ou en Wallonie.
L’épargne est principalement concentrée au sein des ménages à haut revenus, les plus bas revenus étant pour la plupart dans l’incapacité d’épargner. Par ailleurs, une partie de l’épargne excédentaire liée à la crise du COVID-19 a été investie dans des actifs plus risqués et moins liquides, tels que des investissements financiers ou immobiliers.
Le comportement des ménages s’est profondément transformé durant la crise du COVID-19 : leur consommation a chuté et leur épargne a explosé. Des résultats d’enquêtes indiquent que ce changement de comportement est en grande partie une conséquence des mesures politiques visant à endiguer l’épidémie, lesquelles ont restreint les possibilités de consommation et, ce faisant, ont entraîné une épargne « forcée ».