Au troisième trimestre de 2021, les 10 % les plus riches détenaient environ 45 % du total des dépôts, tandis que les 50 % les plus pauvres ne détenaient que 17 % du total des dépôts. L'augmentation des dépôts pendant la crise sanitaire a aussi été inégalement répartie : les ménages appartenant aux 10 % les plus riches représentent environ la moitié de l'augmentation totale, accumulant un stock de dépôts près de quatre fois supérieur à celui accumulé par les ménages des 10 % les moins riches.
Cet article analyse l'inégalité des dépôts des ménages qui a augmenté depuis la crise financière de 2008 dans la zone euro.