La Banque nationale de Belgique attaquée en justice pour atteinte au climat
Cette politique dite d’assouplissement quantitatif porte, pour l’essentiel, sur des titres souverains. Mais une part est également affectée à des rachats d’obligations émises par des (grandes) entreprises. De sorte que l’Eurosystème, qui réunit la BCE et les banques centrales nationales, détient aujourd’hui des obligations d’entreprise pour un montant total de 268 milliards d’euros.
Ce programme, nommé CSPP (pour Corporate Sector Purchase Progamme), fait, depuis longtemps l’objet de critiques. Parce qu’il favorise les très grandes entreprises et notamment celles dont les activités sont parfois très polluantes ou liées aux énergies fossiles, ainsi que l’ont dénoncé à plusieurs reprises de nombreuses associations écologistes.
L’ONG ClientEarth traîne la Banque nationale devant la justice pour sa participation au programme de rachats d’obligations d’entreprise piloté par la Banque centrale européenne.