L'accession bancaire fait réfléchir la Commission européenne
L'accession aux services bancaires fait réfléchir la Commission européenne | ||
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L'industrie de la banque de détail veut prévenir toute initiative communautaire. De fortes disparités existent entre les pays de l'Union |

Le Commissaire Spidla intervenait à l’occasion d’une conférence sur l’inclusion financière organisée à Bruxelles. La situation précise des Européens pour ce qui est de l’accès au compte courant, au compte d’épargne, au crédit et à l’assurance reste mal documentée. La Commission entend d’ailleurs y pallier. Selon une enquête portant sur la situation fin 2003, le taux de non-bancarisation des adultes de plus de 18 ans atteignait 36% en Grèce, 19% en Irlande ou 56% en Pologne contre moins de 5% en Belgique, en Allemagne ou en France. Par ailleurs, 4 adultes sur 10 dans les 15 «anciens» Etats membres et 7 sur 10 dans les 10 «nouveaux» Etats membres n’ont pas accès au crédit «revolving» (découvert ou carte de crédit).
S’il n’a pas annoncé d’initiative législative, le commissaire Spidla a rappelé que la Commission, dans sa stratégie révisée pour le marché intérieur, prévoit une initiative pour «garantir, avant une certaine date, que nul dans l’Union ne se voie privé d’accès à un compte bancaire de base». Son collègue Charlie McCreevy, directement en charge des services financiers, a confirmé que la Commission continuerait à travailler sur ce sujet et évoqué une possible «recommandation», qui est un texte d’orientation politique.
Pour accéder au rapport de la Commission, cliquer sur le lien suivant: http://www.agefi.fr/etude/financial_exclusion_study.pdf