Suicides à France Telecom : réactions de la Bourse
France Telecom pratique une gestion managériale dangereuse pour la santé mentale de ses salariés, pouvant les mener jusqu'au suicide. Comment les actionnaires réagissent-ils à ce scandale ?
France Telecom pratique une gestion managériale dangereuse pour la santé mentale de ses salariés, pouvant les mener jusqu'au suicide. Comment les actionnaires réagissent-ils à ce scandale ?
Dans les esprits, investissement socialement responsable ne rime pas forcément avec rentable. A tort ou à raison ? Cette analyse remet cette question polémique sur la table en confrontant les résultats scientifiques préexistants à la problématique des coûts de l'ISR sur le marché belge.
En Belgique, la majorité des investissements socialement responsables utilise la méthodologie du « Best-in-class » pour définir leur univers d'investissement. Ce qui revient à considérer la responsabilité sociétale des entreprises comme le critère prépondérant de sélection des entreprises dans la création des fonds de placement éthiques. Cette analyse trace les grandes lignes de cette méthodologie du moindre mal, illustrée par la pratique de KBC, leader belge de l'ISR en part de marché.
L'engagement actionnarial permet aux gestionnaires d'actifs de prendre en compte les thématiques environnementales, sociales et de gouvernance des entreprises se trouvant dans leur portefeuille d'actions. Démarche peu utilisée jusque récemment en Europe, c'est une pratique qui commence à faire son chemin. Cette analyse vise à présenter les principaux outils disponibles à la mise en oeuvre de l'engagement actionnarial, à en identifier les points forts et faibles et, enfin, à en montrer quelques exemples concrets en Belgique ou en Europe.
Pratique originaire des États-Unis, l'engagement actionnarial vise à améliorer la manière dont les entreprises agissent sur les thématiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). Encore peu utilisée jusque récemment en Europe, cette démarche commence à se répandre. Toutefois, le reporting des efforts fournis en la matière laisse encore à désirer. Les acteurs étudiés sur le marché belge peuvent mieux faire.
La finance islamique se rapproche-t-elle de la finance socialement responsable ou encore de la finance solidaire en Belgique ? Cette analyse présente les grandes lignes de la finance islamique et dresse un état des lieux plus précis de la sélection extrafinancière des investissements conformes à la charia.
L'investissement socialement responsable fait l'objet d'une forte demande, notamment aux Etats-Unis. Les fonds éthiques constituent l'accès principal à cet investissement pour les investisseurs individuels. Ces investisseurs doivent- ils consentir un sacrifice financier comme la théorie le laisse supposer ? L'étude porte sur un échantillon de 50 fonds éthiques américains sur la période 1997-2002 comparé à un échantillon de contrôle de 1688 fonds actions américains. Il ressort qu'il n'y a pas de différence significative de performance financière entre les deux catégories de fonds, aussi bien pour la sélection des titres que pour le market timing. En conséquence, soit l'éthique n'a pas de coût, soit le coût est compensé par un déséquilibre temporaire voire une anomalie d'efficience, soit les fonds éthiques ne sont pas aussi éthiques qu'ils veulent bien le dire. Si l'on met en regard la gestion active éthique des fonds avec la gestion passive représentée par un indice éthique, les fonds éthiques ont un comportement moins bien expliqué par les indices éthiques que par les indices conventionnels. La performance des indices éthiques est supérieure à celle des fonds, ce qui plaide pour une gestion indicielle éthique. Enfin, la dernière question évoquée et qui nécessitera des développements futurs pose des jalons sur la relation entre intensité et nature de l'engagement éthique, d'une part, et performance financière, d'autre part. Les fonds qui utilisent un grand nombre de critères de screening et les répartissent de façon équilibrée entre screening positif et négatif ont de bonnes performances.
L'investissement socialement responsable1 (ISR) désigne une pratique qui consiste à sélectionner ses placements, non pas uniquement sur la base de critères financiers (rentabilité, risque, ...), mais en intégrant à son choix des préoccupations sociales, éthiques ou environnementales. Cette pratique, certes encore marginale, suscite de nombreux travaux. Certains y voient même une réponse à la crise morale du capitalisme. En tout cas, l'ISR connaît depuis une dizaine d'années un essor remarquable, au moins Europe. Et l'objectif semble faire consensus : concilier finance et développement durable.2 Sans aucun doute, l'intention est louable. A condition, toutefois, que l'ISR ne soit pas employé comme un simple outil marketing ou comme un substitut à la réglementation.
Investir de façon socialement responsable (l'ISR), c'est faire l'hypothèse que son investissement peut changer le monde, mais c'est aussi investir avec un espoir de rentabilité. Comment concilier les deux sans tomber dans l'angélisme ?