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Une monnaie fondante pour favoriser les échanges

Soumis par Anonyme le
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Réseau Financité, (ex- Réseau Financement Alternatif)
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Idée de génie ou mauvais raisonnement intellectuel ? Ignoré ou dédaigné par la plupart des économistes, Gesell proposait pourtant une refonte complète du système monétaire. Et si notre monnaie était fondante ? À travers la théorie de Gesell s'ouvre une réflexion sur le concept de la monnaie et son rôle dans notre société.

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PI-MARC2012-1
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Année d'édition
2012
Date d'édition
03/2012
Mois d'édition
Mars

Economie belge de 1945 à 2005 - Histoire non écrite

Soumis par Anonyme le
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Editeur
Csc, FGTB, Attack BXL 2
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MO-TORD2006-1
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Année d'édition
2006
Date d'édition
09/2006
Mois d'édition
Septembre

La Grande Fraude

Soumis par Anonyme le

Décryptant les fonctionnements qui ont permis une succession d’actes criminels, reprenant les événements pièce par pièce et les remplaçant dans une histoire plus longue, Jean-François Gayraud va ainsi bien au-delà de la stigmatisation de certains boucs émissaires comme Madoff ou la dénonciation de certains excès. Ce n’est pas le système économique qui est responsable de la crise ; ce sont bien des comportements criminels qui ont pu se multiplier et prospérer au point de l’infléchir.
Dès lors, impossible d’envisager un vrai assainissement, une vraie reconstruction si on évacue le facteur criminel, explique Jean-François Gayraud.

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Editeur
Odile Jacob
ISBN
9782738126276
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MO-GAYR2011-1
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Année d'édition
2011
Date d'édition
04/2011
Mois d'édition
Avril

Finance Education in US Business Schools;: Toward a Moral ideology

Soumis par Anonyme le
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Numéro de page
30
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RV-FINA2008-1/3
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Le profit peut nuire gravement à votre économie !

Soumis par Anonyme le

Cette croissance financière est construite sur l’écrasement des coûts salariaux et des dépenses sociales. Dans tous les pays européens, la part des revenus du travail dans le PIB a diminué significativement depuis le début des années 80. 1 A l’exception de la Belgique, le niveau actuel de la part des revenus du travail dans le PIB est inférieur à celui du début des années 60. Cette évolution négative résulte notamment d’une progression des salaires inférieure à celle de la productivité. Même un pays comme l’Irlande qui connaît un taux de croissance économique soutenu depuis plus de dix ans a vu la part de la rémunération du travail chuter et la plus forte diminution du salaire réel. Si on se limite à la rémunération des salariés, c'est-à-dire sans prendre en compte les revenus du travail des indépendants et professions libérales, la part de la rémunération des salariés dans le PIB belge a fortement chuté depuis 1981, passant de 57 % à 51 %.2

La pression induite par cette exigence financière ne pèse pas uniquement sur le monde du travail mais sur toute l'économie réelle. En effet, les taux de rentabilité exigés ont pour conséquence que le capital est sans cesse poussé à rechercher sa valorisation dans des activités financières supplémentaires. Celles-ci sont souvent désincarnées, externes à la sphère productive. C'est ainsi que désormais, dans les transactions interbancaires de la planète, là où se nouent tous les règlements monétaires, le volume des transactions consacrées à l'économie réelle (biens et services produits pendant une année, par exemple l'année 2005) est absurdement faible, puisque celui-ci représente moins de 2,2 % de la totalité des échanges monétaires. Par contre, les transactions sur produits dérivés, toutes catégories confondues, qui représentaient moins de 1 T$ (soit mille milliards de dollars) au début des années 1980 se montent vingt-cinq ans plus tard à 1,406 T$ (soit 1 million quatre cent six mille milliards de dollars !). 3

Cette évolution nourrit un cercle vicieux redoutable! Le profit escompté étant proportionnel au risque couru, l'appétit aiguisé par la perspective de retours sur investissement à deux chiffres a légitimé des aventures comme celle des subprimes. Celle-ci a montré deux choses: d'une part, l'activité de crédit aux plus défavorisés peut générer des revenus très élevés grâce à des taux d'intérêt d'usuriers car les pauvres n'ont souvent pas d’autre solution et, d'autre part, les marchés de capitaux s’intéressent très sérieusement à ce marché des crédits aux pauvres, au moins pour spéculer sur la période durant laquelle ceux-ci sont encore en capacité de rembourser.4 Le résultat a été catastrophique tant pour les principaux intéressés – on estime à 3 millions le nombre de saisies immobilières prévues cette année aux États-Unis – que pour les institutions financières et l'économie en général. Toute l’activité économique, tous les bilans des grands groupes s’en trouvent gangrenés.

Si la finance s'est largement émancipée de l'économie pour tourner sur elle-même et créer des bulles spéculatives, les conséquences de celles-ci sont quant à elles bien palpables dans l'économie réelle ! Les États-Unis sont au plus mal et l'Europe inquiète de plus en plus. La crise bancaire a atteint le Vieux Continent, les déficits budgétaires dérapent et les indices d'entrée en récession se multiplient. II est temps que les gouvernements se concertent et réintroduisent des règles, des contrôles, donc de la transparence et de la stabilité. Il convient en outre que les pouvoirs publics favorisent d'autres modèles financiers plus proches de l'économie réelle, qui prennent en considération le temps, les impacts et la juste rémunération.

Le temps, les impacts et la juste rémunération

La recherche effrénée de profit est souvent synonyme d'opérations spéculatives à (très) court terme, souvent incompatibles avec le développement économique. S'il est évident que des mouvements à court terme sont nécessaires pour répondre notamment aux nécessités de trésorerie, ils ne peuvent se justifier pour des investissements qui demandent du temps pour sortir leurs effets. Il faut donc remettre à l'honneur ce que les anglo-saxons appellent le capital patient, c'est-à-dire un capital qui ne peut être remboursé avant un long terme, par exemple 15 ans, et qui permet de soutenir les opérations des entreprises et d’appuyer des investissements immobiliers pour le développement de nouvelles activités.

Une finance proche de l'activité économique prend en considération la durée nécessaire au développement de celle-ci mais aussi les conséquences de celle-ci au point de vue social et environnemental. C'est ce qu'il est convenu d'appeler l'Investissement Socialement Responsable (ISR) qui consiste à ouvrir les yeux sur les impacts sociaux et environnementaux de l'activité économique dans laquelle on envisage d'investir et d'intégrer, aux côtés de l'analyse financière, l'évaluation que l'on peut porter sur ces impacts dans ses choix d'épargne ou d'investissement. Cette approche permet, mieux que d'autres, de construire des portefeuilles solides, sur des thématiques d'avenir qui conservent leur validité à long terme, à distance des remous provoqués par les comportements irresponsables de certains acteurs de la sphère financière.5 Une norme légale minimale qui permette de qualifier un investissement de socialement responsable doit permettre le développement de l'ISR.

Plus fondamentalement, nous devons inverser la logique de la ponction démesurée du profit par l'actionnaire au détriment de l'activité économique et privilégier les modèles économiques qui imposent des limites à la course au profit. Il faut que la plus-value réalisée grâce à l'activité économique d'une entreprise soit modérément distribuée pour rémunérer le capital et davantage réinvestie dans l'entreprise elle-même. C'est ce que nous pourrions appeler la modération actionariale qui est d'application dans les sociétés à finalité sociale et les coopératives agréées par le Conseil National de la Coopération (CNC). Les conditions de cette agrément reprennent en effet les cinq grands principes de la coopération : l'adhésion volontaire, le principe d'égalité ou la limitation du droit de vote aux assemblées générales, la désignation des administrateurs par l'assemblée générale, un dividende modéré servi aux parts sociales (actuellement  6 % net) et une ristourne aux associés.6

On le voit, des modèles financiers responsables et solidaires existent, qui soutiennent l'économie réelle et l'intérêt général, au lieu de les détruire. Les favoriser passe par une action publique déterminée qui incite les détenteurs de capitaux à les utiliser davantage qu'ils ne le font aujourd'hui.

Bernard Bayot

 

1 Direction Générale de l’Emploi et des Affaires sociales de la Commission européenne, L'Emploi en Europe 2007, COM(2007) 733 final, 23.10.2007.

2 Robert Plasman , Michael Rusinek, François Rycx et, Ilan Tojerow, La structure des salaires en Belgique, document de travail, N°08-01.RR, Dulbea, février 2008.

3 Lionel Jospin et François Morin, Faire face à la déraison financière, Le Monde, 5 septembre 2008.

4 Bernard Bayot, Le crédit aux plus démunis profite aux mieux nantis !, 24 août 2007, https://www.financite.be/ma-documentation/mes-articles/le-credit-aux-plu....

5 Lire à ce propos l'interview de Bertrand Fournier, Président du Directoire de Sarasin Asset Management (France), http://www.cfo-news.com/Bertrand-Fournier-de-Sarasin-AM-nous-parle-de-la...

6 Arrêté royal du 8 janvier 1962.

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Auteur(s)
Editeur
Réseau Financité, (ex- Réseau Financement Alternatif)
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Le profit est une rémunération variable, incertaine mais espérée, du risque pris par le détenteur d'un capital investi. En règle générale, plus le risque est élevé, plus le capital sera rémunéré et donc le profit élevé. Le retour sur investissement ou rentabilité du capital investi désigne quant à lui un ratio financier qui mesure le montant d'argent gagné ou perdu par rapport à la somme d'argent investi. Lorsque le capital était encore détenu par l'entrepreneur, propriétaire de son entreprise, un retour sur investissement de l'ordre de 3 à 6 % par an était considéré comme honorable. Aujourd'hui un taux de 15, 20 voire 30% est considéré comme un minimum. Cette évolution s'explique par le fait que le capital est devenu essentiellement financier, c'est-à-dire détenu par les fonds de pension et autres intermédiaires financiers dont la seule logique est celle du profit le plus élevé et souvent à (très) court terme.

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MO-BAYO2008-2
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Année d'édition
2008
Date d'édition
10/2008
Mois d'édition
Octobre

Bâle 3: le retour du Régulateur (Bande dessinée)

Soumis par Anonyme le
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Finance Watch
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Finance Watch présente... Une vision ironique et provocative de Bâle 3. Avertissement: Cette bande dessinée est un clin d'oeil visant à illustrer certaines questions posées par Bâle 3. Le texte est purement illustratif. Pour une analyse plus complète, voir notre récente prise de position sur CRD IV, "To end all crises?".

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OC-FINA2012-1
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Année d'édition
2012
Jour d'édition
1
Date d'édition
01/04/2012
Mois d'édition
Avril

Repenser le système financier ensemble !

Soumis par Anonyme le

En bref

  • La société civile ne laisse pas la finance à la dérive.
  • Elle lance les états généraux de la finance responsable et solidaire.

Pendant des années, l’inaction de la société civile a laissé le champ libre au développement de modèles affairistes nourris par l’exaltation du profit et du chacun-pour-soi. C’est que changer de système implique également que l’on change de comportement. Le grand mot d’ordre actuellement est « régulation ». Les gouvernements, soumis au système financier dominant, sont contraints d’agir sur le court terme. Et jusqu’à présent, les États ne proposent pas de changements mais des évolutions du système. C’est pourquoi, fin 2008, le Réseau Financement Alternatif a proposé au monde associatif, aux coopératives et autres sociétés à finalité sociale, aux mutuelles, aux grands mouvements religieux et philosophiques, et aux syndicats de rassembler leurs forces pour réfléchir à un modèle financier alternatif, fondé sur la responsabilité et la solidarité.

Les gens sont prêts à agir

Beaucoup font de la finance solidaire sans le savoir ! Il suffit d’ouvrir les pages d’un magazine pour se rendre compte de l’intérêt croissant pour un système plus participatif. Cette prise de conscience s’inscrit dans le champ plus large de la démocratie participative, de la mobilité douce, de la vague bio, du commerce équitable, des circuits courts... Mais aussi les systèmes d’échanges locaux (SEL),
les groupes d’achats collectifs, les projets éoliens citoyens, les créations de coopératives pour gérer de manière plus démocratique
l’accès aux produits et aux services. Autant d’initiatives qui, bien que marginales face au poids de la finance mondiale, montrent que
le terrain est mûr pour faire émerger de nouvelles initiatives sociales.

Les défis

La finance solidaire, c’est quoi ? L’éducation est le premier défi à relever pour sortir du discours unique. Il s’agit d’outiller et de former le monde éducatif pour que tous comprennent les tenants et aboutissants de la finance solidaire.

Où trouver les bons produits ? L’accès aux investissements éthiques et solidaires est encore très flou pour le grand public. Faciliter cet accès est une étape essentielle pour permettre au citoyen qui le souhaite de modifier ses comportements en matière d’investissement.

Comment avoir confiance ? Il s’agit de lancer un plaidoyer citoyen pour le contrôle de l’argent que nous confions à des tiers via les produits d’épargne/investissement, mais aussi via les produits d’assurance ou l’impôt. L’objectif est d’éviter que le moindre euro soit encore investi dans des activités nuisibles pour l’homme ou l’environnement et, ainsi, favoriser, au travers de l’activité financière, une plus grande responsabilité sociale et environnementale des entreprises et des États.

Quelles garanties légales pour l’ISR ? La loi doit encadrer l’investissement socialement responsable, il en va de l’intérêt de tous. L’ISR pour tous ? Trop de Belges n’ont toujours pas accès aux services bancaires de base. Il s’agit de permettre à chacun d’accéder à et d’utiliser des services et produits financiers, disponibles sur le marché classique, qui soient adaptés à ses besoins et qui lui permettent
de mener une vie sociale normale.

La finance dans tous ses états

Les états généraux de la finance responsable et solidaire veulent dégager des actions concrètes. Ils seront rythmés par des animations
visant à faire comprendre aux participants à quoi sert l’argent solidaire, par des réflexions d’experts autour de l’économie et de l’intérêt général, par l’intervention des syndicats et des principaux partis politiques belges et par la présentation d’un manifeste sur la finance solidaire.

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Réseau Financité, (ex- Réseau Financement Alternatif)
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À part les banques et l'État (encore que...), tout le monde est conscient de la nécessité de repenser le système financier. Il faut maintenant se mettre d'accord sur la façon de le faire. C'est toute la motivation politique d'un événement tel que les états généraux de la finance responsable et solidaire.

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RV-BAYO2008-1/67
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2010
Jour d'édition
15
Date d'édition
15/09/2010
Mois d'édition
Septembre