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Cahier FINANcité n°1 : Guide pratique des partenariats entre pouvoirs publics, institutions financière et économie sociale et solidaire

Soumis par Anonyme le
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Réseau Financité
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1
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Année d'édition
2006
Date d'édition
03/2006
Mois d'édition
Mars

Fineurosol (2006)

Soumis par Anonyme le
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Editeur
Réseau Financité, (ex- Réseau Financement Alternatif)
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La finance solidaire est un secteur en pleine croissance dans une dizaine de pays d'Europe. Les organismes de la finance solidaire affichent tous des croissances annuelles de l'ordre de 20% et les citoyens sont toujours plus nombreux à rejoindre ce secteur. Enfin, en France et en Belgique, des critères existent, qui permettent de distinguer les produits d'épargne solidaire des produits d'épargne classique et des indicateurs ont été définis, qui permettent de dresser un état des lieux du secteur de la finance solidaire. Cependant, ces expériences, pour pertinentes qu'elles soient, souffrent actuellement d'un double handicap : elles sont éparses et se déroulent à une échelle insuffisante. Car, s'il ne s'agit plus aujourd'hui d'un secteur confidentiel, la finance solidaire fait toujours face à un manque de visibilité aussi bien au niveau national dans les différents pays de l'Union européenne qu'au niveau international en tant que secteur. Face à ce constat, plusieurs organisations ont décidé d'unir leurs forces pour établir : un label européen des produits d'épargne solidaire qui permette de distinguer les produits d'épargne solidaire des produits d'épargne classique ; des indicateurs qui favorisent une meilleure connaissance du secteur de l'épargne solidaire à l'échelle européenne. Tout d'abord, ces outils visent à renforcer la lisibilité et la visibilité des produits d'épargne solidaire : d'une part, les critères distinctifs des produits d'épargne solidaire permettent à l'épargnant d'identifier rapidement les produits solidaires parmi l'ensemble des produits financiers existants, et, d'autre part, la publication annuelle d'indicateurs permet de faire découvrir à un large public le secteur et son évolution. Ensuite, ces outils visent à accroître la crédibilité du secteur : d'une part, le développement de la commercialisation de produits labellisés par des grands réseaux bancaires institutionnels apporte des gages de sérieux au secteur, et, d'autre part la publication d'indicateurs annuels affichant la progression du secteur lui confère un plus grand attrait et un plus grand professionnalisme. Le projet « Fineurosol » ambitionnait donc : de recenser et d'étudier les expériences les plus appropriées et novatrices en la matière ; d'en analyser les caractéristiques essentielles susceptibles de permettre une convergence et une transposition dans d'autres régions de l'Union européenne ; de proposer des critères qui permettent de distinguer les produits d'épargne solidaire des produits d'épargne classique et des indicateurs qui favorisent une meilleure connaissance de ce secteur ; de proposer des procédures de sélection des produits d'épargne solidaire et de collecte des données relatives au secteur des finances solidaires ; d'en assurer la diffusion la plus large possible et de créer une dynamique de réseau visant à favoriser l'échange à leur propos.

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MO-RADE2006-4
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Année d'édition
2006
Date d'édition
2006

Culture web et finance solidaire

Soumis par Anonyme le

Robin des bois aurait aimé être un hacker

Cyber-culture et finance solidaire ont des racines communes. Au XIIIe siècle, en Angleterre, Robin des Bois personnifiait la révolte populaire contre le roi Jean et les barons qui mettaient le grappin sur les forêts et les terres communales, expropriant de ces « communs » ceux dont la survie en dépendait : veuves ramassant le bois de chauffage, paysans laissant paître leurs moutons, ramasseurs de champignons... En 1215, la Charte des forêts consacre in fine le droit des usagers des commons.

Cette histoire des « communs » a resurgi dans les médias en 2009 lorsque le comité Nobel a récompensé deux économistes atypiques, Oliver Williamson et Elinor Ostrom. Celle-ci est la première femme à recevoir un prix Nobel de l'économie, et le fait qu'elle partage son prix avec un autre nobellisé illustre parfaitement son apport à la « science économique » : Elinor Ostrom a consacré son œuvre aux commons, qualifiant la gestion collective de ce qui n'est pas délimité par la propriété privée.

A l'heure où nous baignons dans l'univers virtuel et les technologies de l'information et de la communication (TIC), la gouvernance du bien commun revêt une importance particulière. Internet est lui-même issu d'une chaîne d'hommes visionnaires, soucieux de garantir l'accès public de leurs inventions face aux dangers d'accaparement du monde marchand : Vinton Cerf, développeur du socle technique d'internet ; Tim Berners-Lee, inventeur du World Wide Web ; Richard Stallman, promoteur de la licence publique générale des logiciels libres ; Linus Torvalds, papa de Linux ; Mark Shuttleworth, concepteur d'Ubuntu...

« Ubuntu »: je suis ce que je suis grâce à ce que nous sommes tous

Ubuntu est un système alternatif à Windows, qui permet d'utiliser l'ordinateur personnel de manière ergonomique, libre et gratuite, y compris dans les entreprises. En langue bantoue, un « ubuntu » est une personne sachant que ce qu'elle est, est intimement lié à ce que sont les autres. C'est un concept fondamental de la philosophie de la réconciliation portée par l'archevêque sud-africain Desmond Tutu, prix Nobel de la Paix en 1984. En choisissant ce nom pour son système d'exploitation, Mark Shuttleworth en popularisera le sens philosophique et politique tel qu'appliqué dans l'univers technologique.

Les racines de la finance solidaire

En France, dans son dernier ouvrage « Politique des associations », le sociologue Jean-Louis Laville invite à réécrire l'histoire pour y souligner le rôle majeur, quoique méconnu, de l’associationnisme dans l’avènement des social-démocraties. La sécurité sociale n'est pas née de rien, au lendemain de la guerre 40-45. Elle trouve ses fondements dans le développement au XIXe siècle d'organisations citoyennes porteuses de valeurs de partage et d'équité qui ont permis aux classes ouvrières et paysannes occidentales de sortir petit à petit de la misère en développant des outils tels que le crédit mutuel, les assurances santé, l’épargne populaire... L’Etat et le marché ont pris le relais, le secteur associatif déplorant, au passage, la privatisation progressive des services d’intérêt collectif.

De l’échange au don

L’internet citoyen est le fruit de cette histoire et la poursuit. Face aux velléités de marchandisation et d’appropriation de cet outil d’intelligence collective, les pères fondateurs du web ont mis en place les balises nécessaires pour garantir son accès à tous. Cette culture de l'échange gratuit est à présent relayée par les pouvoirs publics, soucieux de faciliter l’accès aux nouvelles technologies. Les écoles de la Communauté Française sont ainsi équipées de logiciels libres. Formés à ces logiciels, les élèves peuvent les télécharger gratuitement – et légalement – sur leur ordinateur personnel.

A côté de l’échange gratuit, internet permet aussi aux activistes de développer des campagnes d’opinion, de proposer en ligne des pétitions ou de récolter des dons. Les adeptes de Facebook sont invités à s’associer à diverses « causes ». Il existe aussi des boutiques solidaires sur internet, comme http://www.kidonaki.be/ créée en 2009 par Odile Bury et Joelle Yana. Les profits des ventes aux enchères, de la billetterie et des autres services proposés par ce site sont versés à des associations.

Financiers solidaires... Des artistes

Quand les notions de libre accès et de gratuité se confondent, le financement de la production intellectuelle ou créative devient un défi permanent. Ces dernières années, de nombreux artistes ignorés par les producteurs professionnels, ont tenté de convaincre leurs fans, via divers sites, de coproduire leurs oeuvres. A l’expérience, le financement exclusivement communautaire des oeuvres artistiques est souvent insuffisant. Les producteurs professionnels sont alors appelés à la rescousse pour compléter la contribution des particuliers enthousiastes.

Musique : MyMajorCompany, qui se considère comme une maison de disque à part entière, est un des rares acteurs fidèle au financement par les seuls internautes. Ce pionnier du mouvement revendique plus de 50 000 producteurs et 1 900 artistes inscrits. L’objectif en 2010 est de produire ainsi une douzaine d'artistes.

Cinéma : via le site Touscoprod lancé en janvier 2009, les internautes cofinancent des films ayant déjà une base de financement acquise. D’autres sites proposent dès à présent ou dans un proche avenir le cofinancement de films.

Littérature : voici à présent l’édition participative » avec EditeursEtAuteursAssocies. Chacun peut investir dans un livre parmi une liste de textes choisis. L'investisseur touche ensuite un intéressement au chiffre d'affaires généré et son nom apparaît sur le livre. La maison d’édition garantit la qualité éditoriale en sélectionnant les oeuvres.

BD : depuis 2009 également, la start-up belge Sandawe propose aux « édinautes » de cofinancer des bandes dessinées et de participer au choix des oeuvres éditées. Sandawe est le nom d’un peuple tanzanien qui vit sans chef ni propriété.

Le bonheur en partage

Les promoteurs de ces sites admettent pour la plupart que l'intéressement sert surtout à impliquer les internautes, le retour sur investissement étant des plus aléatoires. En général, les internautes ne touchent de l'argent que sur les recettes réalisées sur les ventes.Orpeu d'artistes sont produits in fineetmoins encore engrangent des bénéfices.

Les internautes ne sont pas dupes. Recherchant une relation privilégiée avec les artistes, ce sont moins des investisseurs que des passionnés. Ils ont ainsi accès à des contenus exclusifs, sont invités à des avant-premières, et les artistes misent sur eux pour le bouche-à-oreille. C’est en ce sens que l’on peut qualifier de solidaire le « crowdfunding », soit le financement de projets par des particuliers qui interviennent chacun en fonction de leur capacité financière, fût-elle modeste. Face au rouleau compresseur du vedettariat, cette finance communautaire contribue à diversifier les productions culturelles et à répartir les chances, pour les artistes, de se professionnaliser. Un plus pour l’intégration sociale de créateurs… Souvent précaires.

Source :http://www.journaldunet.com

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Cyber-culture et finance solidaire ont des racines communes.

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Une nouvelle politique de l’association

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L'économie solidaire

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Groupe SOS : l'entreprenariat social florissant

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Le statut des entreprises solidaires précisé par décret

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Deutsche Bank et BNP Paribas : plus casinos que banques ?

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FairFin, notre pendant néerlandophone a fouillé les comptes des 7 grandes banques actives sur notre territoire.

Résultats : mise à part Triodos et dans une moindre mesure Argenta, aucune banque ne pratique réellement son métier de base. Mauvais élève par excellence : la Deutsche Bank avec 19 % seulement de ses actifs investis dans des prêts à l'économie réelle.

Lisez le communiqué de presse de FairFin

Consultez l'intégralité de l'enquête

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Défi solidaire

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