Sauver les banques, à quel prix ?
« L‘État belge a gagné beaucoup d’argent en sauvant les grandes banques belges. » Ce discours a parfois été entendu ces dernières semaines, suite à la plus-value réalisée par le gouvernement belge grâce à la vente de sa participation de 25 % dans BNP Paribas Fortis. Ainsi, l'ancien Premier ministre Yves Leterme (qui menait les opérations lors du sauvetage des banques par les pouvoirs publics en 2008) s'est félicité de cette opération, « une nouvelle illustration que le dossier bancaire peut rapporter beaucoup d'argent ». Mais qu’en est-il réellement ?