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Les initiatives citoyennes en Europe

Soumis par Anonyme le
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Editeur
Alternatives économiques
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Numéro de classement dans la bibliothèque ou code de rangement
RV-ALTE-2/2
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Année d'édition
2005
Date d'édition
05/2005
Mois d'édition
Mai

Petit manuel pour acheter et consommer sans dettes

Soumis par Anonyme le

Manuel pratique et illustré pour grand public, pour aider chacun à gérer son argent de manière plus responsable.

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Edition Romande
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ISBN
9782606013004
Thématiques liées
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MO-AMAR2007-1
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Année d'édition
2007
Date d'édition
2007

Circuit court, à vive allure!

Soumis par Anonyme le

Groupes d'achat solidaires : l'unité dans la diversité

Qu’entend-on par…

AMAP : Association pour le maintien de l'agriculture paysanne
GAS ou GASAP : Groupes d’achat solidaires (de l’agriculture paysanne)
GACs : Groupes d’achats communs ou collectifs

Paniers bio : formule d’abonnement à un panier bio hebdomadaire (panier de légumes, panier mixte de fruits et légumes, ou assortiment d’autres produits, comme des fromages).

Circuits courts : circuits de distribution de produits paysans (bio pour la plupart, mais la certification n’est pas toujours requise) permettant aux producteurs de fidéliser une clientèle de proximité qui, en s’abonnant, contribue au financement de son activité. Pour le consommateur, l’avantage est d’être livré régulièrement et à un prix intéressant du fait qu’il n’y a pas d’intermédiaire rémunéré. Si les distances sont réduites, le circuit est encore plus court !

Préfinancement : l’abonnement à un service régulier de livraison de produits fermiers, permet de financer a minima la distribution des produits. Si l’engagement du consommateur s’inscrit dans le long terme comme le proposent les GASAP (via un contrat d'un an), l’assurance d’un revenu régulier pour le producteur facilite le financement de l’ensemble de son activité, depuis la production jusqu’à la livraison en passant par la transformation.

Dis-moi avec qui tu achètes, je te dirai qui tu es

Il existe différents types de groupements d'achat, hebdomadaires ou bi-mensuels, de légumes ou autres victuailles de producteurs paysans. Leurs membres se répartissent les tâches liées aux commandes et aux livraisons. En général, les paniers sont livrés dans le local d’une association ou d’un particulier et les acheteurs peuvent venir les chercher à un moment déterminé ou endéans une tranche horaire convenue. Certains magasins de produits bio proposent un service similaire. Du côté des producteurs, d'aucuns proposent aux consommateurs de s’abonner à de tels paniers via leur site Internet. Dans ce cas, le GAS local ne s’occupe que des livraisons et non des commandes. D'autres groupes gèrent eux-mêmes les commandes, bref les modes de paiement et les formules d'abonnement diffèrent quelque peu d'un groupe à l'autre.

Le point commun de tous ces groupes est en tout cas de sortir de la logique individuelle qui caractérise en général l'acte d'achat, pour agir collectivement, dans un esprit de coopération avec les producteurs. Ils partagent donc tous une optique de solidarité vis-à-vis de l’agriculture paysanne, même s’ils ne s’appellent pas formellement « GASAP » ou « AMAP » (cette dernière abréviation étant plus couramment utilisée en France). Ces distinctions de noms sont liées à l’histoire des groupes d’achat, certains existant depuis plus de 10 ans... La preuve que ça marche ! Les demandes d'adhésion sont d'ailleurs en croissance constante.

L'engagement des membres et l'assortiment de produits achetés en commun varient aussi d'un groupe à l'autre. Certains GAS tiennent à acheter des produits certifiés bio. Pour d'autres ce critère n'est pas prépondérant, à partir du moment où une relation de confiance est établie avec le producteur qu'ils ont choisi en connaissance de cause.

Charte des GASAP

Riches de leur diversité d'expériences, nouveaux et anciens groupes locaux sont invités à rejoindre le réseau des GAS(AP) et à adopter la charte proposée par le collectif des GAS de Bruxelles. Cette charte, signée par les membres des groupes d'achat solidaires et par les producteurs qui les fournissent, définit les principes de l'agriculture paysanne, de l'écologie et de l'alimentation sur base de produits locaux. Il s'agit aussi de fonctionner en autogestion et en toute convivialité. La charte propose enfin des critères de choix des produits et des producteurs ainsi que des modes d'organisation pratique.

Mobilisation citoyenne pour l'agriculture paysanne

Depuis que les producteurs laitiers wallons ont tempêté durant tout l'été 2009 jusqu'à aller déverser leur lait dans les champs de Ciney, de nombreux citoyens veulent soutenir plus concrètement l'agriculture paysanne. Un réseau d'organisations actives dans ce domaine et aux expertises complémentaires s'échafaude. Il s'agit de stimuler les bonnes pratiques par le biais d'échanges d'expériences, de favoriser l'autonomie des producteurs, de promouvoir les pratiques agricoles garantes du respect de l'environnement et les conditions de travail décentes pour les paysans. Ces organisations veulent aussi s'entendre pour pouvoir exercer une influence plus décisive sur les décideurs politiques.

Et parce que le rapport de force ne se construit pas sans argent, il s'agit de promouvoir, via ce réseau, des pratiques financières solidaires permettant aux citoyens de soutenir l'agriculture paysanne non seulement comme consommateurs mais aussi comme investisseurs !

La finance solidaire est déjà au rendez-vous

Des coopératives agricoles existent depuis de nombreuses années en Belgique : Ferme du Hayon à Virton (coopérative foncière créée en 1997), Coprosain (coopérative de transformation créée en 1985)... Saluons la toute nouvelle coopérative de producteurs laitiers Faircoop !

D'autres producteurs se font financer par le biais d'abonnements regroupés au sein des GAS : la ferme Arc-en-Ciel de Wellin qui a adopté ce mode de distribution en 2007, a pu depuis, créer un emploi supplémentaire.

En Flandre, grâce aux « Voedselteams » qui existent depuis 1996, 80 producteurs livrent chaque semaine le fruit de leur travail à 2000 familles... Dont le nombre croît d'année en année.

Quant au succès rencontré en France par Terre de Liens, il suscite un véritable engouement en Wallonie comme en Flandre. Son initiateur, Sjoerd Wartena, Néerlandais établi dans la Drôme, s'en félicite. Pour lui, il va de soi que la promotion d'une agriculture paysanne, durable et solidaire, doit se faire au niveau européen et il y contribue activement !

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Réseau Financité, (ex- Réseau Financement Alternatif)
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AC-BROU2009-2
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Année d'édition
2009
Jour d'édition
14
Date d'édition
14/11/2009
Mois d'édition
Novembre

Study Finds No Correlation Between Consumer Perception of Corporate Environmental Performance and Verifiable Data

Soumis par Anonyme le
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Auteur(s)
Editeur
SocialFunds.com
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AR-KROP2010-1
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Année d'édition
2010
Jour d'édition
23
Date d'édition
23/02/2010
Mois d'édition
Février

Economie solidaire

Soumis par Anonyme le
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CRIOC
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MO-CRIO2009-1
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Année d'édition
2009
Date d'édition
09/2009
Mois d'édition
Septembre

Consumer Finance Protection with particular focus on credit

Soumis par Anonyme le
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Editeur
financialstabilityboard
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OC-FINA2011-1
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Année d'édition
2011
Jour d'édition
26
Date d'édition
26/10/2011
Mois d'édition
Octobre

L'épicerie reprise par tout le village !

Soumis par Anonyme le

En bref

  • Une initiative locale réussie.
  • La coopérative comme vecteur de changement.

Meix-devant-Virton, bourgade ardennaise de 900 habitants située à deux pas de la frontière française, a bien failli perdre sa précieuse épicerie. En 2007, Denise, l’épicière du village, décidait de prendre sa retraite. Un repos bien mérité pour cette indépendante alors âgée de 67 ans. Mais un véritable drame pour les personnes âgées et isolées. Virton est à huit kilomètres certes, mais la ligne de bus est quasi inexistante. Épaulée par le centre d’animation globale du Luxembourg (CAGL), une poignée de motivés décide de prendre la relève. Une réunion est organisée et un toute-boîte est envoyé pour sonder la population. Les retours sont très encourageants.Les habitants veulent maintenir leur épicerie.

Concrètement

Trois cents habitants achètent pour 5 000 euros de parts dans la coopérative. La commune investit 5 000 euros de plus. Ensemble, ils rebaptisent l’épicerie « L’Épicentre ». Le matériel de Denise est racheté et les stocks sont reconstitués. Cette nouvelle collaboration entre les habitants et les représentants communaux fait son effet. Auparavant déserté par les professions indépendantes, le village voit aujourd’hui s’installer un boucher et un libraire. L’économie locale de Meix-devant-Virton reprend du poil de la bête !

Une aventure pleine de défis

Voilà bientôt trois ans que l’épicerie a été reprise. Deux employés du CAGL y travaillent à mi-temps, secondés par des bénévoles. Parmi eux, Denise, l’ancienne épicière. Les chiffres de fin de journée peuvent atteindre jusqu’à 1 000 euros. Suffisant pour maintenir un service de qualité, mais pas de quoi faire vivre une personne à temps plein.

Un nouveau mode de consommation ?

Un autre défi consiste à modifier petit à petit les habitudes des consommateurs. La renaissance de l’épicerie entraîne de nouveaux projets. En partenariat avec l’ASBL Grosses Légumes, l’Épicentre peut désormais proposer
des produits issus de l’agriculture biologique. Une première pour ce commerce de proximité qui ne vendait jusqu’ici que des produits issus de la grande distribution. « La clientèle de toujours n’a malheureusement pas changé ses habitudes de consommation. Par contre, une clientèle parallèle s’est développée. Des habitants de villages avoisinants, ou encore des villageois qui n’étaient pas clients viennent désormais s’approvisionner en produits bio et équitables », déclare Françoise Urbain, cheville ouvrière de l’Épicentre.

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Auteur(s)
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Réseau Financité, (ex- Réseau Financement Alternatif)
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À Meix-devant-Virton, les habitants ont repris en coopérative l'épicerie du village. Une aventure solidaire qui a permis à tout un chacun d'y trouver son compte !

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AR-MONN2010-5
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Année d'édition
2010
Jour d'édition
15
Date d'édition
15/06/2010
Mois d'édition
Juin

S'active-t-on dans la grande distribution?

Soumis par Anonyme le

En bref

  • Le Congrès du Travail du Canada encourage les actionnaires de Wal-Mart à réagir via leurs fonds de pension.
  • BCIMC : le puissant gestionnaire d’investissement socialement responsable.

Le modèle actuel de la grande distribution répond peu aux préoccupations sociales,éthiques et environnementales. Pour forcer les entreprises à prendre en compte ces préoccupations, les actionnaires peuvent faire pression via le capital investi dans l’entreprise. En déposant des résolutions, en unissant leurs voix et en votant aux assemblées générales, ils peuvent intervenir dans les politiques de gestion et veiller au respect de la bonne gouvernance ou des principes environnementaux et sociétaux.

Le fonds de pension comme munition

Même les géants ont des points faibles. En matière d’éthique, le groupe américain Wal-Mart les collectionne. Pour atteindre son chiffre d’affaires annuel de 405 milliards de dollars, le numéro un mondial de la grande distribution se permet tout : travail des enfants, précarité d’emploi, embauche de travailleurs illégaux, etc.... Quant au droit à se syndiquer, il est fortement déconseillé par les dirigeants. Les travailleurs du Wal-Mart de Jonquière au Québec sont un exemple de cette limitation des droits au sein du groupe. En 2004, alors qu’ils venaient de réussir à se syndiquer, Wal-Mart décidait de fermer le magasin et de licencier chacun des employés. Une affaire relayée par
la presse au bénéfice de Wal-Mart : l’antisyndicalisme permettrait une plus grande performance économique de l’entreprise. Un scandale pour le Congrès du travail du Canada qui explique le succès financier de Wal-Mart par sa politique de prix dénuée de toute préoccupation sociale. Pour y faire face, le Congrès du travail du Canada a mis au point une stratégie : exercer une pression sur les dirigeants de Wal-Mart via les fonds de pension. Les fonds de pension sont constitués par les capitaux des travailleurs précise Ken Georgetti, président du Congrès du Travail du Canada. Les travailleurs sont donc les propriétaires d’une portion importante d’actions dans le monde. Un pouvoir
non négligeable puisque ces fonds ont pour la majorité des investissements dans Wal-Mart, et qu’ils pèsent à eux seuls plus lourd que les revenus de la multinationale !En utilisant ces fonds pour forcer Wal-Mart à réagir, les travailleurs canadiens comptent bien entrer dans une nouvelle ère : celle où la collaboration internationale entre syndicats et fonds de pension fera tomber aux géants de la grande distribution leur "immunité impérialiste".

L’exemple de la Colombie-Britannique

La British Columbia Investment Management Corporation (BCIMC) est une société de gestion des investissements établie à Victoria, en Colombie-Britannique. Avec un actif sous administration de 74,5 milliards de dollars en date du 31 mars 2009 (1), elle compte parmi sa clientèle des régimes de retraite, le gouvernement provincial et des fonds d’assurance qui font d’elle un acteur incontournable de l’économie canadienne. En 2006, la BCIMC soutenait déjà une résolution en faveur d’une meilleure répartition des pouvoirs au sein de la direction du groupe
Nestlé. Sa politique de vote par procuration est décrite dans son Shareholder Engagement Guidelines. Ce document fait également référence aux pratiques d’emploi douteuses exercées par Wal-Mart. La BCIMC ambitionne aujourd’hui de devenir un exemple en matière de responsabilité sociale des entreprises. Le vote par procuration, le dialogue avec les directions des entreprises et la collaboration avec d’autres investisseurs institutionnels y sont devenus prioritaires. Une prise de position qui prouve que la notion de responsabilité sociale des entreprises commence à percer dans le monde de la finance, et que les plus puissants aussi peuvent y trouver leur compte.

S’active-t-on en Belgique ?

AXA, ING, Fortis-BNP-Paribas, Dexia, Citibank, Deutsche Bank, KBC, toutes ces banques utilisent une partie de notre argent pour financer et acheter des actions de Wal-Mart. Au total, le montant investi dans cette chaîne par les banques belges atteint 4,5 milliards d’euros. (2)

(1) www.bcimc.com
(2) Attout Antoine, « Wal-Mart, l’empire du rêve américain »,
www.financite.be, rubrique « bibilothèque ».

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Auteur(s)
Editeur
Réseau Financité, (ex- Réseau Financement Alternatif)
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Alors que le leader mondial de la grande distribution Wal-Mart est à nouveau épinglé par ses actionnaires, le gestionnaire des fonds de pension de la Colombie-Britannique confirme sa volonté de devenir chef de file en matière de responsabilité sociale de l'entreprise.

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AR-MONN2010-4
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2010
Jour d'édition
15
Date d'édition
15/06/2010
Mois d'édition
Juin

FINANcité Magazine n°18 : Grande distribution, qui passe à la caisse ?

Soumis par Anonyme le
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Réseau Financité, (ex- Réseau Financement Alternatif)
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RV-BAYO2008-1/56
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2010
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15
Date d'édition
15/06/2010
Mois d'édition
Juin