La traque des lanceurs d'alerte
Le football, miroir grossissant du capitalisme
Chaque été, les montants annoncés lors du mercato dépassent l’entendement. Sport populaire par excellence, comment le football, symbole de la mondialisation a-t-il perdu la boule ?
Financité magazine N°50 : Comment la finance a tué le foot
Au cours de notre enfance, on a tous tapé dans un ballon lors d’un match improvisé dans la cour de l’école. Chaque week-end, des bénévoles se démènent pour organiser des matchs pour les gamins, laver les maillots ou tenir la buvette. Le football est avant-tout un vecteur de lien social, un sport censé prôner des valeurs collectives. Mais alors que la Coupe du monde bat son plein, le football professionnel, lui, semble obéir avant tout à la loi du marché.
Sommes astronomiques, joueurs transformés en actifs financiers, vies sacrifiées, comment la finance est-elle parvenue à tuer l’essence de ce jeu ?
TVA, de l'effet papillon à l'effet d'aubaine
Au travers de ses trois lettres, la TVA est sans doute un des impôts les plus connus du grand public, mais il est aussi le moins ressenti par chacun de nous. Mis à part lors des changements de taux pour l’électricité puis pour le secteur de la restauration, la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) a peu fait débat ces dernières années dans les médias. Cependant, les impacts, mais aussi le principe même de celle-ci sont souvent décriés par ceux et celles qui qualifient cette taxe d'injuste pour les plus pauvres. En effet, pour un même produit « X », une personne à faibles revenus paie autant d’impôt qu’une personne plus aisée…
Le monde selon Bernard Friot en débat (3/3)
« La cotisation sociale offre une définition anticapitaliste de la valeur. Son versement consiste tout simplement à attribuer une valeur économique à des non-marchandises telles que les prestations de santé, l’éducation des enfants, l’activité des retraités. En finançant ainsi le salaire à vie des pensionnés, le salaire au grade des soignants, le salaire maintenu des malades ou des chômeurs, le travail non marchand des parents, elle subvertit le marché du travail et la mesure des biens par leur temps de production. »
Introduction générale aux trois articles
La Sécurité sociale n’a jamais été autant remise en question qu’aujourd’hui. Que ce soit en France ou en Belgique, les gouvernements conçoivent sans cesse de nouvelles réformes pour combler le « déficit de la Sécu ». Et même ses plus ardents défenseurs semblent parfois incapables de revendiquer davantage qu’un « sauvetage » de la Sécurité sociale. Le monde semble ainsi partagé entre ceux qui voudraient « détricoter » le système de protection sociale et ceux qui pensent qu’en bricolant elle pourrait encore jouer un rôle, notamment de réduction des inégalités.
Rares sont désormais ceux qui voient dans la Sécurité sociale un modèle d’avenir, une institution prometteuse, voire révolutionnaire. Mais ils existent. Notamment, au premier rang d’entre eux, Bernard Friot, sociologue et économiste français. Dans cette série de trois articles, nous avons choisi de lui donner la parole ; d’écouter attentivement, d’une oreille bienveillante mais critique, ce qu’il nous dit ; d’enfiler ses lunettes pour relire l’histoire de la Sécurité sociale, de sa création aux réformes qui nous sont proposées depuis les années 80 (article 1) ; de réinterroger et redéfinir les termes du débat qui pourraient brider notre créativité pour envisager des alternatives (article 2) et de présenter l’avenir qui pourrait découler des propositions de Bernard Friot, notamment mais pas seulement ― tant s’en faut ― le salaire à vie.
La Sécu en Belgique : repenser les termes du débat (2/3)
Les mots sont importants. Et si parler aujourd’hui de « trou de la sécurité sociale », de « charges salariales et patronales », et d’« État social actif » ne choque pas, c’est parce que nous avons intégré un discours très négatif vis-à-vis de la Sécurité sociale. L’expression « trou de la Sécurité sociale », désormais courante dans l’usage, identifie la Sécu comme une institution coûteuse, non rentable (à la limite, un luxe...), dans laquelle il faudra couper à la première crise venue.
Introduction générale aux trois articles
La Sécurité sociale n’a jamais été autant remise en question qu’aujourd’hui. Que ce soit en France ou en Belgique, les gouvernements conçoivent sans cesse de nouvelles réformes pour combler le « déficit de la Sécu ». Et même ses plus ardents défenseurs semblent parfois incapables de revendiquer davantage qu’un « sauvetage » de la Sécurité sociale. Le monde semble ainsi partagé entre ceux qui voudraient « détricoter » le système de protection sociale et ceux qui pensent qu’en bricolant elle pourrait encore jouer un rôle, notamment de réduction des inégalités.
Rares sont désormais ceux qui voient dans la Sécurité sociale un modèle d’avenir, une institution prometteuse, voire révolutionnaire. Mais ils existent. Notamment, au premier rang d’entre eux, Bernard Friot, sociologue et économiste français. Dans cette série de trois articles, nous avons choisi de lui donner la parole ; d’écouter attentivement, d’une oreille bienveillante mais critique, ce qu’il nous dit ; d’enfiler ses lunettes pour relire l’histoire de la Sécurité sociale, de sa création aux réformes qui nous sont proposées depuis les années 80 (article 1) ; de réinterroger et redéfinir les termes du débat qui pourraient brider notre créativité pour envisager des alternatives (article 2) et de présenter l’avenir qui pourrait découler des propositions de Bernard Friot, notamment mais pas seulement ― tant s’en faut ― le salaire à vie.
Le système des pensions par pilier ou la sécurité sociale à l’épreuve du capitalisme
Système individuel de pension par capitalisation ou système par répartition ? Nos sociétés s’intéressent à ces deux modèles depuis plus d’un siècle. La Belgique, comme la plupart des autres pays européens, s’hybride de plus en plus entre ces deux systèmes, rendant ainsi notre mécanisme de protection sociale tributaire de la santé des marchés financiers.
Faut-il sauver la sécurité sociale ?
La Sécurité sociale est une institution solidement ancrée dans notre société. Cette honorable dame, pas si âgée qu’on le pense, vient tout juste de fêter ses 70 ans. Plus fragile que jamais, elle est pourtant la garante de la cohésion sociale et d’un niveau de vie décent pour chaque citoyen.
La sécu en Belgique : Des hauts et débats (1/3)
Le film de Gilles Perret, La Sociale, a permis de populariser l’histoire de la Sécu en France. L’histoire de la Sécurité sociale en Belgique suit évidemment une évolution proche, faite de hauts et de bas. Promener un regard rétrospectif sur les courbes de ce système permet de relever un certain nombre de principes fondamentaux qui font toujours débat et qui sont, aujourd’hui encore, au cœur des luttes politiques et sociales.
Introduction générale aux trois articles
La Sécurité sociale n’a jamais été autant remise en question qu’aujourd’hui. Que ce soit en France ou en Belgique, les gouvernements conçoivent sans cesse de nouvelles réformes pour combler le « déficit de la Sécu ». Et même ses plus ardents défenseurs semblent parfois incapables de revendiquer davantage qu’un « sauvetage » de la Sécurité sociale. Le monde semble ainsi partagé entre ceux qui voudraient « détricoter » le système de protection sociale et ceux qui pensent qu’en bricolant elle pourrait encore jouer un rôle, notamment de réduction des inégalités.
Rares sont désormais ceux qui voient dans la Sécurité sociale un modèle d’avenir, une institution prometteuse, voire révolutionnaire. Mais ils existent. Notamment, au premier rang d’entre eux, Bernard Friot, sociologue et économiste français. Dans cette série de trois articles, nous avons choisi de lui donner la parole ; d’écouter attentivement, d’une oreille bienveillante mais critique, ce qu’il nous dit ; d’enfiler ses lunettes pour relire l’histoire de la Sécurité sociale, de sa création aux réformes qui nous sont proposées depuis les années 80 (article 1) ; de réinterroger et redéfinir les termes du débat qui pourraient brider notre créativité pour envisager des alternatives (article 2) et de présenter l’avenir qui pourrait découler des propositions de Bernard Friot, notamment mais pas seulement ― tant s’en faut ― le salaire à vie.
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