Libre-échange : Stop ou encore ?
Le protectionnisme revient sous le feu des projecteurs. Passée la sidération Trump, le protectionnisme peut-il être un vecteur de progrès écologique et social ?
Le protectionnisme revient sous le feu des projecteurs. Passée la sidération Trump, le protectionnisme peut-il être un vecteur de progrès écologique et social ?
Après les fuites induites, notamment, par les Paradise Papers, les débats et les études à propos des entreprises installées à l’étranger et des activités financières des personnes les plus riches dans les paradis fiscaux font de nouveau la une des médias. S’ajoutent aux informations livrées dans les Panama Papers les données récentes issues des accords bilatéraux grâce auxquels certaines banques placées dans des paradis fiscaux ont commencé à divulguer les montants que les non-résidents ont déposé chez elles. Il est donc maintenant possible de mieux déterminer de quel pays proviennent les richesses qui aboutissent dans les paradis fiscaux. Ces informations apportent ensuite un nouvel éclairage sur les inégalités observables au niveau national. Car, au final, cet argent placé à l’étranger dans les paradis fiscaux accentue les écarts de richesses.
Afin de clôturer ce cycle de 3 analyses sur la mesure de la pauvreté, nous présentons une sélection de chiffres à même d’éclairer la situation belge. Les indicateurs utilisés sont construits sur la base de données fiscales d’enquêtes, d’une part (à la base des indicateurs les plus populaires que sont le taux de pauvreté simple et composite) et d’approches complémentaires, d’autre part, permettant d’exprimer des dimensions qualitatives trop souvent passées sous silence (références budgétaires). Nous prenons aussi en considération des données de recensement, issues du terrain, pour approcher l’invisibilité statistique du sans-abrisme et de la grande précarité.
L’acquisition d’un produit labellisé donne au consommateur la sensation d’accomplir un acte en concordance avec ses propres normes et valeurs mais rarement, sa réflexion dépassera ce niveau. Pourtant, qui s’est déjà demandé ce qui se cache derrière un label dans le cas de la finance.
Cette analyse fait suite à un atelier présenté lors des Rencontres Financité 2017 le 2 juillet 2017, elle va de pair avec une présentation informatique (consultable via ce lien), à laquelle nous référerons dans cette analyse par « la présentation ».
L'investisseur éthique est parfois découragé par les obstacles qui jalonnent le parcours pour placer son épargne selon ses valeurs. Cette analyse présentera un état des lieux de la situation ainsi que quelques outils pour aider l'investisseur à y voir plus clair.
Orienter certains placements vers des projets utiles constitue une manière de financer les nombreux défis sociaux et environnementaux (exclusion, transition énergétique, chômage...). En Belgique, on parle de « finance solidaire », mais dans d'autres pays on préfère parler de « finance sociale ». Que recouvrent ces deux notions et d'où viennent ces différences de dénomination ?
Il serait illusoire de prétendre, dans un simple article, brosser un portrait précis et complet de l'ensemble des indicateurs de mesure de la pauvreté. Notre ambition est plus raisonnable, puisque nous passerons à la loupe une poignée des plus emblématiques d'entre eux. Notre sélection vise à montrer les limites de quelques indicateurs phares ; non pas pour les dévaloriser mais, au contraire, pour montrer en quoi ils sont vraiment utiles. Que nous apprennent-ils ? Quelles sont leur plus-value et leurs limites ? Apprenons à les utiliser sans en surestimer la pertinence ! Dans une troisième et ultime analyse sur le sujet, la sélection opérée se fixera un tout autre objectif. Elle devra permettre aux lecteurs d'appréhender des indicateurs qui approchent la pauvreté en Belgique.
Gérer un budget, choisir un lieu de résidence, négocier un emprunt, se marier, divorcer, exercer une autorité parentale, introduire une demande d’euthanasie... Au quotidien, chacun.e doit prendre des décisions dans divers domaines – des décisions anecdotiques ou chargées de plus importantes (ou graves) implications, notamment financières. Pour l’adulte dit « responsable », cela n’est déjà pas forcément évident, mais cela s’avère encore plus délicat dès qu’interviennent des questions de santé mentale. Par conséquent, un statut de protection existe pour défendre les intérêts des adultes qui, « en raison de leur état de santé physique ou mental, ne sont pas (ou plus) en mesure d’assumer, partiellement ou totalement, de manière temporaire ou définitive, la gestion de leurs biens ou de leurs droits personnels ».
Selon certains gestionnaires d’actifs qui promeuvent des fonds socialement responsables, ce serait bien le cas. Pourtant, toutes ces entreprises violent des droits fondamentaux. Dès lors, pourquoi sont-elles sélectionnées dans des fonds dit « socialement responsables » ?