La diversité bancaire dans le contexte de Bâle III
Convient-il de promouvoir la diversité bancaire ?
La première partie de ce travail de fin d’étude s’intéresse à cette question. Après avoir défini ce qui est entendu par le terme diversité bancaire, les liens entre la diversité bancaire et le risque systémique sont investigués.
Cette étude se concentre sur les caisses d’épargne, les banques coopératives, les banques publiques et, plus globalement, les banques de petite taille.À travers une revue de la littérature existante, j’étudie la stabilité de ces banques et leur impact sur la stabilité du système financier, particulièrement dans un contexte de crise.
La seconde partie du travail porte sur les nouvelles réglementations instaurées depuis la crise financière par le Comité de Bâle (Bâle III) et, en particulier, leur application à l’échelle européenne à travers les textes législatifs CRR/CRD IV. Ces
régulations découragent-elles ou encouragent-elles la diversité bancaire ? Les nouvelles exigences de fonds propres, l’instauration de coussins supplémentaires de fonds propres, de ratios de liquidité et d’un ratio de levier sont ainsi passées en revue, de même que les charges administratives induites par ces réformes.
Bien que ce travail ne prétende pas fournir une vision exhaustive de la situation, il dresse un premier
tableau des conséquences induites par Bâle III sur un pan du paysage bancaire souvent oublié, mais ô combien capital.
Un microcrédit pour être mobile : quelle utilité ?
Une enquête réalisée par Crédal témoigne de l'impact globalement positif des crédits mobilité sur l'insertion professionnelle, la situation financière et le bien-être social des bénéficiaires de ces crédits. De quoi convaincre de nouveaux acteurs de se lancer dans le microcrédit aux particuliers ?
Le financement de l'allocation universelle, au détriment des politiques sociales existantes en Belgique ?
Au cours d'une précédente analyse, nous avons dressé le portrait des enjeux liés à l'instauration d'une allocation universelle. Mais, au-delà de ces enjeux, un tel système est-il seulement viable financièrement ? Nous nous sommes prêtés à l'exercice – périlleux – d'estimer le coût d'une allocation universelle et la manière dont ce système pourrait être financé. L'objectif est de se faire une première idée des défis (budgétaires) auxquels les partisans d'une allocation universelle devront répondre, mais également des choix qui sont susceptibles de se poser au moment d'introduire une allocation universelle. La suppression des politiques sociales existantes est au cœur de ces discussions.
L'allocation universelle et l'avenir des politiques sociales en Belgique
La mise en place d'une allocation universelle, c'est-à-dire d'une somme d'argent qui serait allouée régulièrement et sans condition à tout citoyen, suscite bien des débats. Pour les uns, elle est une réponse crédible à la fin du plein emploi, offrirait davantage de liberté et réduirait la pauvreté. Pour les autres, une allocation universelle signifierait la fin du système de sécurité sociale basé sur la solidarité et ne ferait que creuser les inégalités. Où se situe la vérité ? Il s'avère en réalité impossible aujourd'hui de répondre aux questions posées par l'instauration d'une allocation universelle. Mais cette idée soulève de profondes questions de société.
Soins de santé : faut-il favoriser la prévention ?
Malgré ses qualités, le système de santé belge reste perfectible. L'accessibilité et l'utilisation des soins de santé restent inégalitaires. Alors que les dépenses en soins de santé augmentent inexorablement, accroître la prévention grâce à des campagnes de sensibilisation ciblées et un meilleur remboursement par l'assurance maladie obligatoire pourrait permettre d'atteindre un double objectif : limiter les dépenses publiques en matière de santé et favoriser l'accès aux soins des populations fragiles.
Financité magazine N°40: Assurance maladie, un système sous tension
Alors que notre système de sécurité sociale basé sur la solidarité fêtait ses 50 ans l’année dernière, assure-t-il encore pleinement ses missions originelles en termes de soins de santé ? Malgré les apparences, en 2015, tout le monde ne bénéficie pas de l’assurance maladie en Belgique. De nombreuses prestations restent en grande partie ou totalement à charge du patient, alors que les acteurs de l’assurance maladie complémentaire se disputent des parts de marché, et que de trop nombreux établissements appliquent des suppléments hospitaliers exorbitants. Les inégalités sont-elles en train de miner notre système de santé ? L’assurance maladie est-elle devenue un produit de consommation comme un autre ?
Rapport annuel sur l'inclusion financière 2015
L'inclusion financière fait référence à un processus par lequel une personne peut accéder à et/ou utiliser des services et produits financiers proposés par des prestataires « classiques », adaptés à ses besoins et lui permettant de mener une vie sociale normale dans la société à laquelle elle appartient.
Le Réseau Financité publie son cinquième rapport sur l'inclusion financière en Belgique. Se basant sur une série d'indicateurs objectifs, il vise à dresser un état des lieux de l'inclusion financière en Belgique, à travers l'étude de ses différentes facettes : l'inclusion bancaire, le crédit, l'épargne et les assurances.
Investissements socialement responsables : étude exploratoire sur la définition de concepts et la mise en oeuvre d'une stratégie
Ce rapport concerne la mise en œuvre d’une politique wallonne d'investissements socialement responsables (SWISR). Les chapitres le composant détaillent les deux axes proposés pour la SWISR, son périmètre d’action, un benchmarking des pratiques publiques existantes en la matière ainsi qu’une enquête sur l’intérêt suscité parmi une série d’organismes wallons, dont les principaux acteurs du secteur du logement social, sur la question.
Ainsi, le chapitre 2 expose les deux axes de la SWISR. Il s’agit de mettre en place, d’un côté, une politique de financement des collectivités wallonnes et, de l’autre, une politique de placement financier des collectivités publiques wallonnes.
Le chapitre 3 propose un périmètre d’action de cette SWISR sur les deux axes retenus. Une typologie des fonds existants au sein de la Région wallonne est examinée en précisant lesquels d’entre eux peuvent être concernés pour chacun des deux axes retenus.
Le chapitre 4 explore les pratiques publiques existantes sur les deux axes. D’abord, sont explorés les exemples publics de financement grâce à des émissions obligataires socialement responsables en Belgique, en France, en Allemagne, en Suède et enfin aux États-Unis. Ensuite, des cas de politiques de placement financier socialement responsable sont détaillés en Belgique, puis en Europe et à l’international. Il s’agit en grande majorité d’exemples de fonds de trésorerie, de fonds de retraite ou de réserve.
Le chapitre 5 se penche sur l’intérêt de divers organismes publics wallons à mettre en place une politique de financement et / ou d’investissement socialement responsable. Un focus spécifique sur le secteur du logement social démontre que le financement via émissions obligataires socialement responsables est une piste à ne pas négliger dans un contexte économique difficile.
Enfin, le dernier chapitre rappelle les déclarations politiques en matière d’ISR, les principaux apprentissages de l’étude et conclut sur l’importance de mettre en place une politique sur l’investissement socialement responsable en Wallonie.
Spéculation, à prendre ou à laisser ?
Louée par les uns pour son rôle indispensable dans le système financier, honnie par les autres pour ses dérives, la spéculation engendre des sentiments extrêmes. Pour autant, si des termes tels que spéculer ou investir font désormais partie de notre vocabulaire, il s'avère difficile de les définir ou de les distinguer. Cette analyse s'interroge sur l'utilité de la spéculation et envisage les actions à entreprendre pour limiter ses effets les plus néfastes.
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