L'Europe (est) prête
L'article est consultable dans l'AlterEchos n°391 disponible dans le présentoir
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C'est financé près de chez vous ? - Soutenir l'entrepreunariat social p.5 - Investir sans banquier ? p.6-7 - Pour une autre finance - Spéculation alimentaire : le bilan p.10 - Nous voulons changer la finance, et vous ? p.12-13
En Belgique, l'accès au logement est de plus en plus problématique. Face au doublement des prix de l'immobilier au cours des 10 dernières années, les citoyens ont de plus en plus de mal à se loger. Le Community Land Trust (CLT, aussi appelé « Trust ») - qui permet de réduire le coût acquisitif ou locatif en séparant la propriété du sol de la celle du bâti – fait parler de lui. S'agit-il là d'une solution envisageable pour pallier les difficultés d'accès au logement ? Peut-on l'envisager à grande échelle ?
De par leur mission, les entités publiques doivent fréquemment financer des projets à valeur-ajoutée sociale et environnementale pour le bien de la collectivité. Il semble dès lors légitime qu'elles mettent l'emphase sur cette spécificité quand elles se financent sur le marché pour attirer les investisseurs responsables. Or, ce n'est le cas que depuis 2006. Qu'est-ce qu'une émission obligataire responsable ? Quelles entités publiques pratiquent cette démarche ? Quelles garanties exra-financières existent pour les investisseurs ?
Il existe différents moyens de se financer. L'un de ces moyens consiste, pour une entreprise, un organisme financier ou un particulier, à s'endetter pour augmenter sa capacité d'investissement. Ce procédé porte un nom : « l'effet de levier ». En quoi consiste l'effet de levier ? Quel objectif poursuit-il ? Quels en sont les risques ?
Une précédente analyse a introduit le concept d'effet de levier, procédé visant à s'endetter pour chercher à accroître le volume de ses activités. Bien qu'il soit inhérent aux activités des banques, l'effet de levier a souvent été utilisé à outrance par celles-ci pour financer leurs investissements à risques. Fragilisée par leur manque de fonds propres, les banques n'ont pas su résister à la crise financière. Pour renforcer la solidité des banques, des mesures ont dès lors été prises afin de diminuer cet effet de levier. Toutefois, ces exigences sont décriées par les banques. Qui a raison et qui a tort ?
Les agences immobilières sociales (AIS) jouent un rôle grandissant dans la mise à disposition locative de logements à des conditions sociales sur le marché immobilier. Dispositif séduisant, complémentaire du logement social public, il connait, à Bruxelles, une réelle croissance depuis quelques années. Compte tenu de la pénurie en logements sociaux que connait la Région de Bruxelles-Capitale, n'y a-t-il pas lieu d'imaginer des outils financiers supplémentaires qui permettraient de passer à la vitesse supérieure ?
Le banquier n'a pas bonne presse. Encore moins en ces temps de crise, où on l'accuse tantôt d'en être à l'origine, tantôt de refuser d'accorder le crédit qui pourrait permettre d'en sortir.