Centrale des crédits aux particuliers : analyse des données statistiques 2017
Chaque année à la même période, la Banque nationale de Belgique publie les chiffres de la Centrale des Crédits aux particuliers.
Chaque année à la même période, la Banque nationale de Belgique publie les chiffres de la Centrale des Crédits aux particuliers.
Bien que la finance solidaire existe depuis longtemps en Belgique, ce n’est qu’en 2014 qu’un label certifie l’utilité sociétale de ces produits financiers. Le label Financité & FairFin, inspiré du label français Finansol, vise à offrir une visibilité accrue aux produits finançant des activités d’économie sociale, qui favorise la cohésion sociale, et qui sont transparents envers les souscripteurs.
Cette analyse reprend l’état des lieux des produits labellisés à fin décembre 2016 et la complète par l’examen des impacts sociétaux des structures ayant des produits labellisés. Enfin, quelques perspectives pour le futur sont dessinées.
Bien que pionnière avec son cadre légal sur les services bancaires de base, en garantissant à toute personne qui y a sa résidence principale d’en bénéficier, la Belgique tarde à transposer une directive européenne qui étend la gamme des prestations offertes et en élargit l'accès.
Non seulement semble-t-elle transposer à reculons certaines mesures obligatoires mais elle semble également ne pas saisir pleinement les possibilités concernant les options proposées par l’Europe. Cette analyse examine les quatre possibilités et comment la Belgique compte les prendre (ou pas) en compte au niveau légal.
Quinze ans après avoir été précurseur en garantissant à toute personne qui y a sa résidence principale le bénéfice de services bancaires de base, la Belgique traîne à transposer une directive européenne qui élargit la gamme des prestations offertes et en amplifie l'accès.
On la sent frileuse à transposer certains aspects qu'elle a pourtant l'obligation d'intégrer dans sa législation tandis qu'elle se garde bien de se montrer innovante en utilisant certaines options pourtant suggérées par l'Europe. Cette analyse retrace les débats concernant les obligations, alors qu’une seconde pointent les occasions manquées concernant les possibilités non mises en place.
Tandis que les monnaies citoyennes continuent à se développer et que de nouveaux projets éclosent régulièrement, les groupes porteurs de ces initiatives commencent à se développer en réseaux, créant de nouvelles synergies et de nouvelles opportunités. Analyse du phénomène à travers les expériences wallonnes.
A tous, présents et à venir, Salut. Les Chambres ont adopté et Nous sanctionnons ce qui suit… Ce sont les formules consacrées par lesquelles commencent les textes législatifs publiés au Moniteur belge. Le changement, la modification ou la publication d'un règlement législatif est l'aboutissement du travail de plaidoyer auquel aspirent les ONG.
« La cotisation sociale offre une définition anticapitaliste de la valeur. Son versement consiste tout simplement à attribuer une valeur économique à des non-marchandises telles que les prestations de santé, l’éducation des enfants, l’activité des retraités. En finançant ainsi le salaire à vie des pensionnés, le salaire au grade des soignants, le salaire maintenu des malades ou des chômeurs, le travail non marchand des parents, elle subvertit le marché du travail et la mesure des biens par leur temps de production. »
Introduction générale aux trois articles
La Sécurité sociale n’a jamais été autant remise en question qu’aujourd’hui. Que ce soit en France ou en Belgique, les gouvernements conçoivent sans cesse de nouvelles réformes pour combler le « déficit de la Sécu ». Et même ses plus ardents défenseurs semblent parfois incapables de revendiquer davantage qu’un « sauvetage » de la Sécurité sociale. Le monde semble ainsi partagé entre ceux qui voudraient « détricoter » le système de protection sociale et ceux qui pensent qu’en bricolant elle pourrait encore jouer un rôle, notamment de réduction des inégalités.
Rares sont désormais ceux qui voient dans la Sécurité sociale un modèle d’avenir, une institution prometteuse, voire révolutionnaire. Mais ils existent. Notamment, au premier rang d’entre eux, Bernard Friot, sociologue et économiste français. Dans cette série de trois articles, nous avons choisi de lui donner la parole ; d’écouter attentivement, d’une oreille bienveillante mais critique, ce qu’il nous dit ; d’enfiler ses lunettes pour relire l’histoire de la Sécurité sociale, de sa création aux réformes qui nous sont proposées depuis les années 80 (article 1) ; de réinterroger et redéfinir les termes du débat qui pourraient brider notre créativité pour envisager des alternatives (article 2) et de présenter l’avenir qui pourrait découler des propositions de Bernard Friot, notamment mais pas seulement ― tant s’en faut ― le salaire à vie.
Les mots sont importants. Et si parler aujourd’hui de « trou de la sécurité sociale », de « charges salariales et patronales », et d’« État social actif » ne choque pas, c’est parce que nous avons intégré un discours très négatif vis-à-vis de la Sécurité sociale. L’expression « trou de la Sécurité sociale », désormais courante dans l’usage, identifie la Sécu comme une institution coûteuse, non rentable (à la limite, un luxe...), dans laquelle il faudra couper à la première crise venue.
Introduction générale aux trois articles
La Sécurité sociale n’a jamais été autant remise en question qu’aujourd’hui. Que ce soit en France ou en Belgique, les gouvernements conçoivent sans cesse de nouvelles réformes pour combler le « déficit de la Sécu ». Et même ses plus ardents défenseurs semblent parfois incapables de revendiquer davantage qu’un « sauvetage » de la Sécurité sociale. Le monde semble ainsi partagé entre ceux qui voudraient « détricoter » le système de protection sociale et ceux qui pensent qu’en bricolant elle pourrait encore jouer un rôle, notamment de réduction des inégalités.
Rares sont désormais ceux qui voient dans la Sécurité sociale un modèle d’avenir, une institution prometteuse, voire révolutionnaire. Mais ils existent. Notamment, au premier rang d’entre eux, Bernard Friot, sociologue et économiste français. Dans cette série de trois articles, nous avons choisi de lui donner la parole ; d’écouter attentivement, d’une oreille bienveillante mais critique, ce qu’il nous dit ; d’enfiler ses lunettes pour relire l’histoire de la Sécurité sociale, de sa création aux réformes qui nous sont proposées depuis les années 80 (article 1) ; de réinterroger et redéfinir les termes du débat qui pourraient brider notre créativité pour envisager des alternatives (article 2) et de présenter l’avenir qui pourrait découler des propositions de Bernard Friot, notamment mais pas seulement ― tant s’en faut ― le salaire à vie.
Système individuel de pension par capitalisation ou système par répartition ? Nos sociétés s’intéressent à ces deux modèles depuis plus d’un siècle. La Belgique, comme la plupart des autres pays européens, s’hybride de plus en plus entre ces deux systèmes, rendant ainsi notre mécanisme de protection sociale tributaire de la santé des marchés financiers.
La Sécurité sociale est une institution solidement ancrée dans notre société. Cette honorable dame, pas si âgée qu’on le pense, vient tout juste de fêter ses 70 ans. Plus fragile que jamais, elle est pourtant la garante de la cohésion sociale et d’un niveau de vie décent pour chaque citoyen.