Centrale des crédits aux particuliers : analyse des données statistiques 2016
Chaque année à la même période, la Banque nationale de Belgique publie les chiffres de la Centrale des Crédits aux particuliers.
Chaque année à la même période, la Banque nationale de Belgique publie les chiffres de la Centrale des Crédits aux particuliers.
Dans une précédente analyse, nous avons évoqué les différentes utilisations possibles des réserves de contrepartie, les montants en euros issus de la conversion des euros dans une monnaie citoyenne. Lorsque les monnaies citoyennes disposent de montants suffisants se pose la question de l'équilibre entre les sommes investies et celles à garder pour les reconversions.
De plus en plus de monnaies citoyennes voient le jour en Wallonie. La plupart d’entre elles disposent d'une « réserve de guerre » issue de la conversion des euros dans la monnaie citoyenne. La somme qui en résulte, quand elle atteint une masse suffisante, peut être en partie utilisée pour soutenir des projets. Mais pour quoi faire ?
L'informatisation des places boursières a marqué une nouvelle page dans l'histoire de la finance. Aujourd'hui, des algorithmes exécutent environ 60 % des transactions financières aux États-Unis et 40 % en Europe, et ce, à la vitesse de la lumière. Il s'agit du trading à haute fréquence (THF). Cette stratégie de trading à la technologie ultra-poussée modifie les règles du jeu des marchés financiers en dépit des efforts de la Commission européenne pour contrôler le phénomène. Mais qui sont ces super-robots qui dominent la finance et quels sont leurs impacts sur les marchés financiers ?
La notion de « performance » des entreprises fait souvent référence à leur rentabilité économique et financière. Toutefois, il est réducteur de se restreindre simplement à des indicateurs financiers et économiques. L’importance croissante des entreprises d’économie sociale pousse à s’interroger sur la mesure des impacts d’organisations n’œuvrant pas essentiellement pour un but lucratif.
À ce jour, en Belgique, sur la base d'un rapide tour de piste, il apparaît qu'une seule banque publie la liste de ses clients professionnels, c'est-à-dire des entreprises qui ont bénéficié de crédits, de financements. À ses côtés, on trouve encore des coopératives financières éthiques qui rendent publique la liste de leurs clients. Encore un peu plus loin de cette bonne pratique, quelques rares banques soulignent avec force leur attachement au respect des valeurs coopératives qui les animent, mais sans donner le détail de leur portefeuille de crédit. Cette situation est-elle une fatalité ? Pas forcément. Les choses peuvent bouger en cette matière, et, pourquoi pas ?, dans le bon sens...
Sujet sensible, politique, mettant en présence des forces antagonistes, la lutte contre la fraude fiscale est source de tensions en Belgique. Malgré tout, des avancées réelles sont observées et la création d'un cadastre des comptes en est une belle illustration. Toutefois, l'accès au cadastre est très réglementé : nous sommes loin d'un échange automatique des données entre ce fichier et le fisc belge. Une opacité1 fiscale mieux garantie aux Belges dont les comptes sont en Belgique plutôt qu'à ceux d’entre eux qui détiennent un compte en Suisse ou au Luxembourg. Notre analyse va tenter de décrypter comment on en est arrivé là
Connaître la manière dont la responsabilité sociale des entreprises est réellement mise en oeuvre est une préoccupation qui touche de plus en plus de citoyensconsommateurs. En revanche, la qualité des informations extra-financières fournies sur base volontaire par les entreprises est souvent lacunaire1, partiale, pour ne pas dire totalement absente. Ne nous leurrons pas ! À ce jour, sans contraintes réglementaires, la transparence sur ces points n'a que peu de chance de faire de véritables avancées. L'objet de cette analyse est donc de porter un premier regard sur une initiative française en la matière : sur quoi porte-t-elle ? Comment est-elle mise en oeuvre et appliquée ? Quels en sont les premiers résultats ? Qu'en penser ?
Un focus particulier sera accordé dans cet article sur le traitement des données environnementales.
Alors que le concept de transparence recouvre de multiples dimensions, celle qui touche aux banques, à leur attitude face aux autorités fiscales et aux règles en vigueur, connaît d'importants changements ces dernières années. Cela ne signifie pas que le secteur bancaire deviendra exemplaire du jour au lendemain, tant s'en faut. Toutefois, cette analyse montre que des avancées sont possibles en la matière lorsque la volonté politique est manifeste. Illustration par l'histoire de l'échange automatique de renseignements en matière de comptes financiers.
Chaque agent économique a besoin de monnaie1 pour assurer ses échanges. Tandis que les uns voient en la monnaie un bien avant tout, d'autres la considèrent plutôt comme un outil. Qu’est-ce qui se cache derrière chacune de ces perceptions ? Sont-elles complémentaires ou contraires ? Quel est l'intérêt de cette distinction dans un contexte de coexistence entre monnaie officielle et monnaies complémentaires ?