Centrale des crédits aux particuliers : analyse des données statistiques 2015
Chaque année à la même période, la Banque nationale de Belgique publie les chiffres de la Centrale des Crédits aux particuliers.
Chaque année à la même période, la Banque nationale de Belgique publie les chiffres de la Centrale des Crédits aux particuliers.
Lancé par le gouvernement belge début 2014 pour faciliter le financement à long terme de projets menés à des fins socio-économiques ou sociétales, le prêt-citoyen thématique a-t-il atteint ses objectifs ? Si, au vu des montants collectés en 2014, l'opération fut un succès pour les banques, la finalité de cette épargne à long terme reste inconnue. Avec la suppression prochaine attendue de l'incitant fiscal, le prêt-citoyen semble même voué à disparaître. Financité dresse le bilan.
Une enquête réalisée par Crédal témoigne de l'impact globalement positif des crédits mobilité sur l'insertion professionnelle, la situation financière et le bien-être social des bénéficiaires de ces crédits. De quoi convaincre de nouveaux acteurs de se lancer dans le microcrédit aux particuliers ?
Le rapport 2015 du Centre fédéral Migration l'affirme : si l’ouverture d’un compte en banque reste une mission quasiment impossible pour les personnes en séjour irrégulier, elle semble également de plus en plus difficile pour les personnes qui sont en séjour légal mais temporaire. Focus sur le cadre légal applicable et exploration des obligations et perspectives à cet égard dans le cadre de la transposition en droit belge de la Directive 2014/92/UE sur le service bancaire de base.
Comme certaines compétences sont similaires dans les deux domaines que sont la finance et la politique, il arrive que des membres du gouvernement travaillent ou aient travaillé pour des banques. Et inversement, il arrive que des banquiers deviennent des mandataires publics. Ces mouvements de personnels, autrement dit « revolving door », sont à l'origine de conflits d'intérêts que cette analyse illustrera par deux exemples. Des outils pour limiter ce phénomène sont aussi recensés.
En adoptant une démarche inclusive et mutualiste, les biens communs se distancient de la pensée économique dominante. Ils ont la capacité de répondre à plusieurs défis contemporains, tels que l'accès au logement ou la stabilité bancaire.
Une finance inclusive et mutualiste, solidaire plutôt que rivale, est possible. Les réserves impartageables constituent un des instruments à cet effet. Par ce biais, le modèle coopératif a ainsi pour avantage de créer un capital collectif dont bénéficieront tous les adhérents présents et futurs, qui permet d'assurer le respect de la volonté initiale des fondateurs des entreprises mutualistes et coopératives mais aussi d'en assurer la pérennité en renforçant les fonds propres de la banque.
Ces dernières années, un peu partout sur la planète et aussi chez nous, émergent des monnaies locales et complémentaires portées par des collectifs de citoyens à la recherche d'alternatives économiques. Quels sont leurs fondements ? Et, in fine, à quoi servent-elles ? Le lecteur trouvera ici des amorces de réponses fondées sur l'expérience acquise par Financité, qui soutient le développement d'une dizaine de projets portés par ses groupes locaux.
Au cours d'une précédente analyse, nous avons dressé le portrait des enjeux liés à l'instauration d'une allocation universelle. Mais, au-delà de ces enjeux, un tel système est-il seulement viable financièrement ? Nous nous sommes prêtés à l'exercice – périlleux – d'estimer le coût d'une allocation universelle et la manière dont ce système pourrait être financé. L'objectif est de se faire une première idée des défis (budgétaires) auxquels les partisans d'une allocation universelle devront répondre, mais également des choix qui sont susceptibles de se poser au moment d'introduire une allocation universelle. La suppression des politiques sociales existantes est au cœur de ces discussions.
La mise en place d'une allocation universelle, c'est-à-dire d'une somme d'argent qui serait allouée régulièrement et sans condition à tout citoyen, suscite bien des débats. Pour les uns, elle est une réponse crédible à la fin du plein emploi, offrirait davantage de liberté et réduirait la pauvreté. Pour les autres, une allocation universelle signifierait la fin du système de sécurité sociale basé sur la solidarité et ne ferait que creuser les inégalités. Où se situe la vérité ? Il s'avère en réalité impossible aujourd'hui de répondre aux questions posées par l'instauration d'une allocation universelle. Mais cette idée soulève de profondes questions de société.