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Reprendre son destin en main

Soumis par Anonyme le

En Inde comme en Belgique, des paysans se suicident parce qu’ils sont surendettés. D’autres se mettent en marche, pour revendiquer leurs droits fondamentaux.

Au nord et au sud, les défis agricoles et alimentaires sont d’ampleurs bien différentes et les solutions à préconiser aussi. Tout le monde conçoit que certains Etats comme ceux du Golfe, ne pourront jamais être autosuffisants. Ce qui fâche, c’est que les agriculteurs ont perdu la maîtrise de leur production : les uns parce qu’ils ont été chassés de leurs terres, les autres parce qu’ils sont devenus des livreurs de matières premières, soumis à la concurrence du marché international. Les agriculteurs n’ont pas trente six moyens pour reprendre leur destin en main. En voici tout de même quelques uns !

Sans terres et sans frontières

Les organisations de paysans sans terre font parler d'elles depuis de nombreuses années en Amérique latine. Il existe en Inde un mouvement similaire, Ekta Parishad, animé par le charismatique P.V. Rajabopal. Ekta Parishad organise des actions non violentes comme la grande marche Janadesh de Gwalior à Delhi (350 km) qui a rallié, en octobre 2007, 25 000 paysans manifestant pour leur droit à la terre. Dans la foulée, des milliers de paysans ont reçu le titre de propriété qu'ils attendaient depuis des années, de nombreux litiges concernant la terre ont été résolus ou suspendus, mais il reste encore beaucoup à faire. La sécheresse de 2009 rend la situation encore plus critique, dans un pays où 70 % de la population est encore rurale. Le taux de suicide parmi les paysans n'y a jamais été aussi élevé. C'est pourquoi la mobilisation se poursuit en vue d'une nouvelle grande marche sur Delhi, en octobre 2012, avec 100 000 personnes attendues. Tout en préparant cette mobilisation en Inde, Ekta Parishad entretient des contacts internationaux avec des organisations paysannes de divers continents.

Les paysans luttent pour leur terre !

Depuis la crise alimentaire et la flambée des prix de 2007-2008, la terre est redevenue l'objet de toutes les convoitises.

Au Qatar par exemple, seul 1 % des terres est arable. Conscient de la vulnérabilité de son État, fortement dépendant des importations, l'émir du Qatar a rencontré, en novembre 2008, le Président du Kenya pour obtenir un bail sur 40 469 hectares de terres dans le delta du Tana, afin d'y pratiquer l’horticulture et d'en exporter les produits vers le Qatar.

La rivière Tana est la plus grande rivière du Kenya et la zone agricole adjacente est l’une des plus fertiles du pays. La population vivant dans cette région représente 200 000 personnes. Celles-ci vivent de l’agriculture, de l’élevage ou de la pêche. FIAN International, l’ONG de défense du droit à l’alimentation, les a rencontrées dans le but de les aider à revendiquer leurs droits sur leur terre, ressource indispensable pour leur garantir une alimentation adéquate.

La majorité des communautés vivant dans la région n’ont pas de titre de propriété au sens légal du terme. Elles jouissent d’un droit coutumier d'utilisation de terres, qu’elles occupent souvent depuis plusieurs générations. Malgré cela, l’État kenyan les considère comme des « squatteurs ». Cette situation les rend vulnérables et leur droit à l’alimentation s’en voit menacé.

Le Kenya a signé le Pacte international, qui reconnaît le droit à l’alimentation comme un droit humain fondamental, et est légalement tenu de respecter, protéger et garantir celui-ci. Les communautés locales, appuyées par FIAN, rappellent aujourd’hui à l’État kenyan ses obligations internationales et nationales pour l’obliger à respecter les droits des paysans vivant sur les terres louées au Qatar.

Si malgré les actions de plaidoyer de FIAN vis-à-vis du gouvernement du Qatar et du Kenya, les communautés locales ne se voient pas garantir leur droit à l’alimentation, FIAN lancera une campagne de lettres et fera connaître ce cas de violation. Aucun président, aucun gouvernement n’aime être montré du doigt et accusé de violer les droits humains ! Plus il y a de pression, plus les succès sont rapides et effectifs, c’est pourquoi les sections de FIAN, tant au Nord qu’au Sud, sensibilisent et informent les gens quant à leurs droits et à leur pouvoir de pression.

Campagne Face it act now

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Trois questions à Arnaud Zacharie, directeur du CNCD

Soumis par Anonyme le

FINANcité : Pouvez-vous nous expliquer ce qui se passe actuellement dans les pays du Sud, quelle est cette nouvelle ruée vers l’or brun ?

AZ : Depuis la crise alimentaire de 2008, un phénomène nouveau est apparu : l’achat massif de terres arables par des firmes transnationales qui n’ont rien à voir avec le secteur agroalimentaire. Il y avait déjà du commerce des terres auparavant, mais l’objectif financier des firmes transnationales est maintenant clair. Celle qui a fait le plus parler d’elle est la firme sud-coréenne Daewoo, qui a entraîné la chute d’un président, à Madagascar. Ce phénomène provient directement de la crise alimentaire. La Corée du Sud en est un bel exemple : elle importe environ 60 % de son alimentation. Différents pays très dépendants des importations alimentaires se sentent vulnérables par rapport aux fluctuations des prix agricoles sur les marchés mondiaux. Ils se disent qu’il vaut mieux prévoir l’avenir en accaparant, en achetant des terres arables qui ne sont pas cultivées, dans les pays les plus pauvres, essentiellement dans l’Afrique subsaharienne, mais pas uniquement. Ils s'intéressent aussi à des pays comme l’Ukraine ou la Russie qui ont ces grandes surfaces à cultiver, et à des pays asiatiques, comme l’Indonésie ou les Philippines.

FINANcité : Qui achète ? Des États ou des sociétés privées ?

AZ : Le phénomène devient spéculatif. Des firmes investissent dans ces terres parce qu'elles voient que les prix fluctuent. Elles tablent alors sur le fait qu'ils vont sans doute encore augmenter. Toute une série de pays émergents consomment de plus en plus de viande et ont donc besoin de plus en plus de céréales. Au même moment, on constate qu’il y a une disparition d’environ 100 000 km² de terres arables chaque année. Dégradations de l'environnement, urbanisation... La quantité de terres arables diminue. Et pendant ce temps, les besoins alimentaires vont croissant. Les financiers prévoient donc une sous-production et conséquemment, une hausse de prix. Ils spéculent sur une augmentation des prix futurs.

FINANcité : Quid des États qui vendent ou louent des terres ? Que devraient-ils faire pour protéger leur population ?

AZ : La première chose à faire est de refuser de vendre les terres, mais évidemment les tentations sont grandes. Les acheteurs apportent de l’argent, parfois beaucoup d’argent à court terme à des gouvernements qui en ont peu et qui sortent d’une crise alimentaire, puis d’une crise économique et financière. Ils ont donc besoin d’argent frais. À cela il faut ajouter que la Banque mondiale conditionne de plus en plus ses financements, ou en tout cas encourage par ses financements la vente des terres agricoles dans les pays qui font appel à elle. Le problème est que l'agro-business ne nourrit en général pas les populations les plus pauvres du globe et en particulier les petits paysans qui sont les premiers à souffrir de malnutrition. Selon les estimations de la FAO, 1,2 milliard de personnes souffrent de malnutrition dans le monde en 2009. Ils étaient 850 millions en 2007. Les deux tiers sont des paysans du Sud. Il faut les soutenir pour leur permettre de nourrir leur population et d'avoir les capacités économiques suffisantes pour se nourrir eux-mêmes. C'est pourquoi le CNCD prône la souveraineté alimentaire, objet de nos campagnes 11.11.11 de 2006 et de 2007.

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La rémunération variable des agents de banque

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analyses 2007

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L'économie sociale fait sa PUB 9 Guildes de commerçants pour un développement durable et solidaire 19 La décroissance : moins, et surtout autrement 27 regain des formes d'habitat collectif : nouvelles utopies sociale? 33 L'impact de la libéralisation européenne des services sur le secteur de l'ES 43 L'accès aux marchés publics des entreprises d'ES en Région de Bruxelles-Capitale 63 L'ES nord-sud en appui à l'ES au (x) sud(s) 71 ILDE et formation des travailleurs : la quadrature du cercle 93 Services de proximité : un premier regard critique 107 Vers la marchandisation de l'insertion ? 119 Les maisons médicales: acteurs de l'économie sociale 125 Télévisions alternatives: pour un autre regard sur la réalité 137 production alimentaire en circuits courts, nouvelles oppoortunités pour l'ES ? 149 Le décret wallon de l'ES : des intentions aux textes 157 Rénovation urbaine et accès au logement : la coopérative immobilière sociale, un outil novateur ? 167 La culture: espace d'économies alternatives  179

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analyses 2008

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L'économie sociale, un ematière régionale et fédérale 9 le tourisme: une autre façon de voyager est-elle possible ? 15 CPAS et économie sociale 31 personnes âgées: quelles solutions pour un habitat de qualité? 43 l'économie sociale et le réemploi: défis et enjeux pour demain 61 etendre les titres-services à l'accueil extrascolaire des 3-12 ans ? 73 absentéisme et entreprises d'économie sociales 85 conseil d'administration et management en économie sociale 107 d'une économie sociale militante vers une économie sociale gestionnaire 123 adjudication des services sociaux: enjeux pour l'économie sociale 133 plan fédéral de lutte contre la pauvreté, quelles réponses pour l'ES 143 l'activation des chômeurset son impact sur l'ES d'insertion 159 Mabilité des travailleurs: défis et outils pour les entreprises d'ES 171 les systèmes économiques alternatifs 191 entreprises d'économie sociale et finances éthiques 203 la participation des travailleurs au sein de l'ES d'insertion 213

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Ping Ping: From communication to mobile payments

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Rentabilisation de la Clientèle Mass Retail en banque de détail: réduction des coûts ou optimalisation du service?

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Banking & Finance
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Les aides d'Etat et la Règlementation Communautaire: un guide pratique

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Rapport d'évaluation sur la gestion de l'argent public ou à caractère public sous l'angle de l'investissement socialement responsable.

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Rapport d'évaluation sur la gestion de l'argent public ou à caractère public sous l'angle de l'investissement socialement responsable.

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Microfinance for Self-Employment Activities in the European Urban Areas:

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