Les secrets de la monnaie
Where does money come from?
Votre banque et l'apartheid
Pourquoi les crises reviennent toujours
Finance Watch : annual report 2015
Un siècle de mutualisme
Diversité bancaire et régulation
Cette analyse propose une réflexion sur les contre-effets qu'une mesure visant le renforcement de la solidité des acteurs bancaires par des conditions plus strictes de capitalisation peut entraîner sur la biodiversité bancaire. Or, cette dernière est un facteur important de la résilience d'un marché financier, de sa capacité à amortir les effets négatifs d'une crise bancaire.
Pourquoi la concurrence bancaire n'est pas la panacée ?
Éléments d'explication et de réflexion, afin de nuancer l'idée généralement répandue qu'une concurrence accrue garantit une meilleure offre aux consommateurs. En cas de concurrence, on imagine en effet, d'une part, que les fournisseurs de services vont vouloir vendre le plus possible, et donc à tous les profils de clientèles – même ceux qui sont a priori moins directement rentables – et, d'autre part, que les fournisseurs seront poussés par l'exigence des consommateurs à améliorer leurs produits et services car sinon, ces derniers iront chercher mieux ailleurs...
En matière bancaire, cette articulation vertueuse du jeu de la concurrence ne s'observe toutefois pas sur le terrain, car les conditions pour qu'elle puisse avoir lieu ne sont tout simplement pas rencontrées hors du champ idéalisé d'un modèle théorique.
Cette analyse s'attache à mettre en lumière l'impact essentiel de la diversité bancaire sur la qualité de la concurrence et, a contrario, ce que la concurrence entre institutions semblables peut avoir comme contre-effet sur la qualité des services proposés aux consommateurs. Décidément, rien n'est simple !
Comment la finance peut-elle répondre à l'intérêt général ?
À travers leurs activités de dépôt et de crédit, les banques ont un rôle important à jouer : faciliter la réalisation de projets menés par les particuliers et les entreprises. Par ce biais, elles répondent, volontairement ou non, à l'intérêt général. Malheureusement, les activités exercées par les banques ont souvent tendance à s'en éloigner. D'une part, des agents économiques (PME, ménages précarisés) semblent être laissés de côté par les établissements financiers traditionnels. D'autre part, certains investissements réalisés s'avèrent particulièrement risqués ou encore nocifs pour la société et l'environnement.
Cette analyse est rédigée autour de trois questions :
- Quelles sont les missions d'intérêt général qui doivent être remplies au niveau du secteur financier ?
- Qui devrait remplir ces missions ?
- Comment les pouvoirs publics peuvent-ils s'assurer de l'application de ces tâches ?
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