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Pour lutter contre la discrimination économique des personnes à revenu faible, l'exemple viendrait-il des Etats-Unis ?

Soumis par Anonyme le

Community Reinvestment Act : de quoi s’agit-il ?1

C’est bien connu : on ne prête qu’aux riches. Les banques préfèrent s’adresser à une clientèle aisée, supposée capable de rembourser ses crédits. Pour les personnes à revenu modeste, obtenir un prêt relève, le plus souvent, du parcours du combattant.

Ainsi, aux Etats-Unis, les communautés noires ou latino-américaines, dans la majorité des cas économiquement défavorisées, se trouvaient généralement excluent du marché des crédits. Pour mettre fin à cette discrimination, ou à tout le moins pour la diminuer, fut adopté le Community Reinvestment Act (CRA), en 1977, sous la présidence de Carter. Ce premier dispositif allait se voir renforcé en 1994- 1995 par l’administration Clinton.

Le CRA mentionne que ‘les institutions financières ont une obligation continue et non discriminatoire d’aider à répondre aux besoins de crédit des communautés, y compris dans les régions à revenu faible ou modéré, et ce, sans que cela soit incompatible avec des pratiques de prêt saines’.

Pour atteindre cet objectif, les banques et autres institutions financières de prêt doivent octroyer des crédits et d’autres services financiers dans toutes les zones géographiques où elles proposent des comptes bancaires. Ces zones sont définies par les établissements bancaires.

Par ailleurs, les banques ont l’obligation de justifier les rejets de prêts. Seuls les critères économiques peuvent entrer en ligne de compte pour le refus d’octroi d’un crédit.

La performance sociale des banques est analysée sur la base de quatre domaines :

  • les crédits : prêts aux personnes à revenu faible ou modéré en vue de la construction ou de la rénovation de logements modestes ; crédit à des associations répondant prioritairement aux besoins des personnes à revenu faible ou modéré ; crédit à la réhabilitation environnementale ou au développement d’un ancien site industriel situé dans des quartiers défavorisés ; crédits pour les aménagements dans les quartiers de personnes à revenu faible ou modéré ; etc.
  • les investissements : financement (sous la forme de dépôts, de prise de participation, …) des organisations travaillant à la construction et la rénovation du logement ; des organisations favorisant le développement économique par le financement de TPE ou de PME ; des associations et fondations caritatives actives dans la gérance d’immeubles, le crédit-conseil, ou l’éducation financière ; des financiers alternatifs (tels que les C.D.F.I.) qui prêtent principalement aux personnes à revenu faible ou modéré, etc.
  • les services offerts: assistance technique aux organisations gouvernementales et autres associations s’occupant de personnes à revenu faible ou modéré ou de revitalisation économique ; conseil en crédits, gérance d’immeuble, planning financier ; etc.
  • le Community development : « soutien financier accordé aux associations de quartiers et à toute autre forme de participation des résidents à la vie de leur quartier »2.

Comment le respect du Community Reinvestment Act est-il évalué ?

Ces quatre domaines de la performance sociale (crédits, investissements, services et Community development) constituent les critères sur la base desquels est analysé le respect du Community Reinvestment Act par les banques.

Ainsi, la partie ‘crédits’ est contrôlée en termes de montant des crédits octroyés dans les zones géographiques économiquement défavorisées. Pour les ‘investissements’, il est tenu compte du niveau de placements et financements réalisés dans les régions ou quartiers défavorisés. Les ‘services offerts’ sont mesurés en fonction du nombre moyens de distribution disponibles (tels que les agences bancaires ou les guichets automatiques) ou encore en fonction de l’éventail des services offerts. Quant au Community development, il est évalué sur la base du soutien financier accordé aux projets de quartier.

Chaque banque doit répondre à ces contrôles, en tout ou en partie, en fonction de sa taille. Ainsi, trois types d’examens existent :

  • les grandes banques (avoirs supérieurs à 1 milliards de dollars) sont évaluées sur la base des crédits, des investissements et des services proposés. Elles ont, en outre, l’obligation de rédiger un rapport relatif aux prêts octroyés aux petites entreprises, aux fermes et au Community Development.
  • les banques moyennes (avoirs compris entre 250 millions et 1 milliards de dollars) sont évaluées sur la base des crédits et du Community Development. Elles n’ont pas d’obligation de rapport.-
  • les petites banques (celles dont les avoirs sont inférieurs à 250 millions de dollars) et les caisses d’épargne sont évaluées sur la base des crédits uniquement et n’ont pas d’obligation de rapport.

Notons encore que les banques commerciales (qui ne s’adressent donc pas aux particuliers) doivent uniquement remplir leurs obligations en termes de Community Development.

Ces évaluations ont lieu tous les deux ans pour les institutions financières dont les avoirs dépassent les 250 millions de dollars. Pour les banques de taille plus réduite, l’évaluation a lieu tous les 4 à 5 ans.

Le respect du Community Reinvestment Act par les banques est contrôlé par l’administration fédérale. Quatre instances différentes se partagent la tâche : une pour les banques nationales, deux pour les banques d’état et, enfin, une pour les caisses d’épargne.

L’agenda des évaluations est publié tous les trimestres, notamment via Internet.

« Les banques doivent rendre compte de leur situation en fournissant un grand nombre de données sur support électronique permettant ainsi un traitement informatique immédiat. Ces données se basent sur les définitions standardisées de produits ainsi que d’autres paramètres relatifs aux engagements. L’analyse de ces données […] est utilisée pour vérifier l’application des obligations prescrites par la réglementation. Elle permet également d’établir une information comparative sur divers aspects de la performance sociale d’une banque à partir des données sur son activité par zone géographique et catégorie sociale prédéfinies. »3

 

Outre les contrôles périodiques, les particuliers et les associations sont invités à formuler, s’ils le désirent, et à n’importe quel moment, un commentaire sur la performance d’une banque.

Ainsi, par exemple, le NCRC (National Community Reinvestment Coalition, une association de défense des populations défavorisées) avait donné un commentaire négatif par rapport à la politique de prêt dans les quartiers défavorisés d’une banque en Virginie. Cela a entraîné une mauvaise évaluation de la banque et retardé de plusieurs mois un projet de fusion (voir plus loin l’impact du CRA sur les fusions et acquisitions). En conséquence, la banque a commercialisé plusieurs nouveaux produits pour les emprunteurs à revenu faible ou modéré (notamment des crédits hypothécaires), si bien que, l’année suivante, son rating s’était largement amélioré.

A la suite des évaluations, les banques se voient attribuer une appréciation allant de ‘très insuffisant’ à ’excellent’, en passant par ‘doit s’améliorer’ et ‘satisfaisant’.

Seul 2 % par an des institutions analysées échouent et se retrouvent dans la dernière catégorie.

Pour autant, cela ne signifie pas que 98% des institutions contrôlées satisfont au CRA. En effet, une banque peut être mal évaluée au niveau d’un Etat particulier ou encore globalement au niveau d’une des parties analysées (crédit, investissement ou services).

Si le contrôle du respect des dispositions du Community Reinvestment Act par les banques se fait au travers de contrôles réguliers, il s’effectue également lorsqu’une banque achète ou fusionne avec une autre. Dans ce cas, l’institution financière doit soumettre une demande aux instances régulatrices fédérales. Celles-ci basent leur décision sur différents critères, dont le respect de la loi sur le CRA.

En effet, les banques doivent apporter la preuve que la fusion ou l’acquisition ne portera pas préjudice à la performance sociale de la banque.

En outre, durant une période d’un mois après l’introduction de la demande de fusion/acquisition par la banque, tout citoyen ou organisation représentative d’une communauté pour formuler des commentaires quant aux performances de prêt d’une banque.

Le cas échéant, bien que cela arrive rarement, les instances régulatrices ont le pouvoir de rejeter la demande de fusion/acquisition ou encore de l’approuver sous certaines conditions, telles que celle de commencer une politique de prêt aux communautés minoritaires ou d’entamer quelques réformes à la politique existante.

Généralement, une mauvaise cotation d’une banque à l’un ou l’autre niveau stimule cette banque à améliorer son rating.

En effet, en cas de non respect du CRA, les banques s’exposent à des sanctions telles qu’une amende, la perte de l’accès au refinancement à court terme de la FED4 ou à l’arrêt temporaire des opérations du fusion ou d’acquisition.

Community Reinvestment Act : un bilan

« L’intuition première du législateur était que la menace de publicité négative à laquelle serait exposée une banque mal notée par le CRA serait suffisante pour réduire les pratiques discriminatoires de crédit. Elle s’est avérée fondée dans la mesure où peu de banques américaines ont été soumises à une amende.»5

Ce résultat positif est dû, en partie au moins, au fait que les banques sont examinées sur la base des résultats, et non des déclarations d’intention, en matière de lutte contre la discrimination. Ainsi, « si dans des zones d’évaluation du CRA, l’analyse statistique du portefeuille de crédits identifie des exemples de discrimination, y compris par l’absence de prêts, les banques sont appelées à se justifier. Elles doivent fournir une justification économique à leur décision de ne pas prêter. Comme ceci peut s’avérer aussi onéreux que difficile, les banques préfèrent faire de sérieux efforts pour ne pas voir leurs politiques remises en question. »6

Ainsi, les prêts hypothécaires aux personnes à revenu faible ou modéré ont augmenté de 39% entre 1993 et 1998, selon le département du Trésor américain.

Mieux, plusieurs études ont démontré que le risque de crédit supporté par les banques n’a pas augmenté du fait de l’instauration du Community Reinvestment Act. En effet, les institutions financières ont appris à connaître les tenants et les aboutissants d’un marché somme toute inconnu d’elles quelques années plus tôt et la concurrence a joué son rôle dans l’économie libérale de Etats-Unis. Par conséquent, l’évaluation des risques clients s’est affinée de telle façon que le taux de créances non remboursées n’est pas plus élevé auprès des clients CRA qu’auprès des autres clients.

« le CRA, ce n’est pas obliger les banques à octroyer de mauvais crédits mais bien les stimuler à octroyer des crédits sains sans oublier les personnes démunies. » John TAYLOR, président, NCRC

Pour autant, le Community Reinvestment Act n’est pas la panacée. En effet, « un nombre important de quartiers d’immigrants ou composés de populations minoritaires doit encore faire face à de sévères problèmes de pénurie de capital et à un marché immobilier déprimé.»7

Par ailleurs, si les banques s’exposent à des sanctions en cas de non respect du CRA (cfr. supra), le CRA ne prévoit cependant aucune compensation à l’intention des personnes et/ou des zones discriminées de facto. Les banques sont invitées à améliorer leur performance future mais pas à réparer les dommages causés par le passé.

Enfin, « une faiblesse majeure du CRA consiste en l’implication de quatre régulateurs différents. Par conséquent, il existe une variation importante de la façon dont le CRA est mis en vigueur. Cette variabilité marquée dans la sévérité des ‘régulateurs’ a mené le secteur bancaire à demander régulièrement l’abolition du CRA parce qu’il est appliqué de façon peu équitable et incohérente. »8

Quoi qu’il en soit, si le CRA n’est pas un outil parfait, il n’en demeure pas moins qu’avec son avènement, les banques allaient, pour la première fois, être jugées sur leur performance sociale.

Le CRA a, en effet, permis un accord win-win implicite entre les personnes à revenu faible ou modéré d’une part, et les institutions financières d’autre part : pour les communautés, davantage de crédits permettant l’acquisition d’un logement ou d’un commerce et, pour les banques, le développement d’un nouveau marché.

Le Community Reinvestment Act, a connu ses maladies d’enfances, a fait l’objet de révisions sous diverses administrations, et enregistre, in fine, au bout de près de 30ans d’existence, un bilan positif en terme de lutte contre la discrimination raciale et économique. A quand, donc, une disposition similaire en Europe ?

 

Françoise Radermacher

Juin 2006

1 Cet article a été rédigé sur la base d’analyses ou d’exposés de John TAYLOR, NCRC, Pat CONATY, NEF, et Kent HUDSON, rencontrés lors d’une conférence internationale « Responsible Credit », organisée par NCRC et IFF, tenue à Bruxelles, les 28 et 29 avril 2006.

2 HUDSON Kent, Le Community Reinvestment Act (CRA), page 4

3 HUDSON Kent, Le Community Reinvestment Act (CRA), 2004, page 2

4 Banque Fédérale américaine

5 HUDSON Kent, Le Community Reinvestment Act (CRA), page 4

6 Id.

7HUDSON Kent, Le Community Reinvestment Act (CRA), page 4

8 CONATY Pat, présentation sur le CRA, conférence internationale « Responsible Credit », Bruxelles, les 28 et 29 avril 2006.

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Réseau Financité, (ex- Réseau Financement Alternatif)
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Aux Etats-Unis, dans une économie très libérale, l'administration a imposé, au travers du Community Reinvestment Act, une obligation de performance sociale au secteur bancaire.

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Juin

L'Etat et le « marché » face à l'exclusion bancaire des particuliers : essai d'analyse comparée des réponses apportées aux états-unis et en France

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Eurobarometer 60.2 - Financial Services

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European Commission
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Table of Contents Introduction 1. Europeans' top financial priorities  8 1.1. Europe-wide figures  8 1.2. Analysis by priority 10 1.2.1 Paying the bills  12 1.2.2 Saving for retirement 12 1.2.3 Paying off debts  13 1.2.4 Buying a house / apartment 14 1.2.5 Passing on money to my children / grand-children  14 1.2.6 Protecting my family in case I am ill / unable to work  15 1.2.7 Having some savings for emergencies  16 1.2.8 Living as well as I can on my current income 16 1.2.9 Starting up a business  17 1.3. Europeans' views regarding their finances and financial services  8 2. Main types of financial products and services used by Europeans   21 2.1. A current account which comes with a payment card or a chequebook 21 2.2. A deposit account which pays interest but has no payment card or chequebook 22 2.3. A chequebook  23 2.4. A credit card   24 2.5. Another type of card 26 2.6. A life assurance policy   27 2.7. A private pension  29 2.8. Stocks / shares  30 2.9. Collective investments  31 2.10. Bonds  33 2.11. A mortgage  34 2.12. A second mortgage  35 2.13. A loan lasting more than 12 months to buy a car 37 2.14. A loan lasting more than 12 months to buy something else (other than a house or a car)  38 2.15. An overdraft facility on a current account  40 3. Use of telephone or computer (incl. Minitel) for financial transactions. 42 3.1. Telephone  42 3.1.1 Respondents' use of telephone to order a product or   42 3.1.2 Respondents' use of telephone to pay for something such as books, hotel or travel reservations, etc. 43 3.1.3 Respondents' use of telephone to make a bank transaction .  44 3.1.4 Respondents' use of telephone to make use of other financial transactions   45 3.1.5 Reasons why respondents never used the phone to pay for something such as books, hotel or travel reservations. 46 PUBLIC OPINION IN EUROPE: VIEWS ON FINANCIAL SERVICES - REPORT B EUROPEAN OPINION RESEARCH GROUP - 60.2 - WINTER 2003 4 3.2. Internet (incl. Minitel).  47 3.2.1 Respondents' use of the Internet (incl.Minitel) to order a product or service..  47 3.2.2 Respondents' use of the Internet (incl.Minitel) to pay for something such as books, hotel or travel reservations, etc.   48 3.2.3 Respondents' use of the Internet (incl.Minitel) to make a bank transaction..  49 3.2.4 Respondents' use of the Internet (incl.Minitel) to make use of other financial transactions   50 3.2.5 Reasons why respondents never used the Internet (incl.Minitel) to pay for something such as books, hotel or travel reservations  . 51 4. Cross-border trade in financial services and obstacles to trade . 53 4.1. Whether respondents have ever obtained in another EU country. 53 4.1.1 Bank account..  53 4.1.2 Credit card  54 4.1.3 A private pension plan  55 4.1.4 Car insurance   56 4.1.5 Life insurance   57 4.1.6 Mortgage   58 4.1.7 Stocks / shares   59 4.1.8 Collective investments  60 4.1.9 Other financial services   61 4.2. Whether respondents would consider obtaining from another EU country  62 4.2.1 Bank account 62 4.2.2 Credit card  63 4.2.3 A private pension plan  65 4.2.4 Car insurance  66 4.2.5 Life insurance  67 4.2.6 Mortgage  69 4.2.7 Stocks / shares  70 4.2.8 Collective investments  71 4.2.9 Other financial services  73 4.3. Obstacles to cross-border trade in financial services 74 5. Preferred means of payment  80 5.1. Respondents were asked which means of payment they prefer to use to pay for an important purchase (equivalent of EUR 100 in domestic currency) in their own country  80 5.2. Respondents were asked which means of payment they prefer to use to pay for an important purchase (equivalent of EUR 100 in domestic currency) in another member country of the EU  82 5.3. Why respondents prefer to use this means of payment in their own country .... 84 5.4. Why respondents prefer to use this means of payment in another member country of the EU 87 5.5. Use of electronic purse  90 5.5.1 Current use of electronic purse 90 5.5.2 Future intended use of electronic purse  91 PUBLIC OPINION IN EUROPE: VIEWS ON FINANCIAL SERVICES - REPORT B EUROPEAN OPINION RESEARCH GROUP - 60.2 - WINTER 2003 5 6. Consumer issues relating to financial institutions and financial services 93 6.1. Comparing information from banks about bank account features and charges.. 93 6.2. Winning a dispute with a bank  95 6.3. Knowing beforehand the cost of borrowing money  96 6.4. Understanding how mortgages work and the risk involved  98 6.5. Comparing information about different mortgages  101 6.6. Winning a dispute with an insurance company 102 6.7. Changing banks 104 6.8. Knowing in advance how good insurance cover is  105 6.9. Having a bank account is expensive 107 6.10. Buying on credit is more useful than dangerous 109 6.11. No real checks on borrowing 110 6.12. Indebtedness problem does not exist in the respondent's country  111 6.13. Marketing techniques of financial institutions are aggressive  112 6.14. Information from financial institutions is clear and understandable 114 6.15. Consumer rights are adequately protected in relation to financial services 115 6.16. There are easy ways to settle disputes with banks and insurance companies  117 6.17. Financial transactions are generally secure  118 6.18. Confidential information given to banks or insurance companies is adequately protected 119 6.19. Trust in telephone for banking transactions 121 6.20. Trust in Internet for banking transactions 122 6.21. Transactions on the Internet are generally secure 124 6.22. Harder to sort out problems that arise if transaction is by Internet 125 6.23. Consumers' expectation of financial institutions giving advice  127 6.24. Consumer makes own financial decisions 128 6.25. Trust in advice given by financial institutions  128 6.26. Harmonisation of consumer protection standards 130 ANNEXES  133

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01/2004
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Janvier

Evaluation d'impact des Crédits Projet Personnel du Secours Catholique

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Evaluation de l'expérience de micro-crédit personnel

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04/2008
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Proposition de loi visant à interdire le mécanisme de la compensation dans le secteur bancaire

Soumis par Anonyme le
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La proposition vise à proteger les montants insaisissables d'une saisie opérée par l'organisme bancaire auprès duquel sont versés lesdits montants en vue de rembourser un découvert non autorisé.

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11/04/2008
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Avril

L'accession bancaire fait réfléchir la Commission européenne

Soumis par Anonyme le
«Les pouvoirs publics, tant au niveau national qu’européen, doivent veiller à ce que tous les Européens puissent obtenir et utiliser normalement les services financiers dont ils ont besoin». Cette phrase prononcé mercredi par le commissaire européen en charge de l’Emploi, des Affaires sociales et de l’égalité des chances, Vladimir Spidla, a créé un certain émoi parmi les représentants de l’industrie bancaire européenne. L’ European Banking Industry Committee (EBIC), qui représente la banque de détail, a souligné que «toute mesure dans le domaine de l’accès aux services bancaires de base devrait être prise au niveau national». «Nous ne devons pas chercher [à établir] des lignes directrices ou des règles contraignantes au niveau européen», a déclaré Giuseppe Zadra, président de l'EBIC. Chris de Noose, le directeur de l’European Savings Banks Group, qui représente notamment les caisses d’épargne, a rappelé que les initiatives en matière d’accès aux services financiers «doivent être volontaires et ne peuvent pas être imposées aux banques».

Le Commissaire Spidla intervenait à l’occasion d’une conférence sur l’inclusion financière organisée à Bruxelles. La situation précise des Européens pour ce qui est de l’accès au compte courant, au compte d’épargne, au crédit et à l’assurance reste mal documentée. La Commission entend d’ailleurs y pallier. Selon une enquête portant sur la situation fin 2003, le taux de non-bancarisation des adultes de plus de 18 ans atteignait 36% en Grèce, 19% en Irlande ou 56% en Pologne contre moins de 5% en Belgique, en Allemagne ou en France. Par ailleurs, 4 adultes sur 10 dans les 15 «anciens» Etats membres et 7 sur 10 dans les 10 «nouveaux» Etats membres n’ont pas accès au crédit «revolving» (découvert ou carte de crédit).

S’il n’a pas annoncé d’initiative législative, le commissaire Spidla a rappelé que la Commission, dans sa stratégie révisée pour le marché intérieur, prévoit une initiative pour «garantir, avant une certaine date, que nul dans l’Union ne se voie privé d’accès à un compte bancaire de base». Son collègue Charlie McCreevy, directement en charge des services financiers, a confirmé que la Commission continuerait à travailler sur ce sujet et évoqué une possible «recommandation», qui est un texte d’orientation politique.
Pour accéder au rapport de la Commission, cliquer sur le lien suivant: http://www.agefi.fr/etude/financial_exclusion_study.pdf

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30
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30/05/2008
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Mai

La ville de Tourcoing signe une convention avec la Banque postale : le micro-crédit social fait son apparition

Soumis par Anonyme le

PARTENARIAT

La ville de Tourcoing signe une convention avec la Banque postale : le micro-crédit social fait son apparition

mardi 15.01.2008, 12:14

La ville de Tourcoing signe une convention avec la Banque postale : le micro-crédit social fait son apparition La ville de Tourcoing se donne pour objectif de traiter une cinquantaine de dossiers par an.

Hier après-midi, la Banque postale et le centre communal d'action sociale (CCAS) ont signé un accord pour la mise en place d'un dispositif de micro-crédit social. Une première, une cinquantaine de bénéficiaires sont attendus cette année...

« La ville de Tourcoing est la première avec laquelle nous concrétisons le dispositif de micro-crédit social », a déclaré hier Bernard Feissa, représentant territorial Nord-Est de la Banque postale. «  L'équipe du CCAS est arrivée avec un projet travaillé très en amont, il ne lui restait plus qu'à définir le partenaire bancaire ». Et dans le bureau du maire, chose dite fut chose faite par la signature d'une convention entre la ville de Tourcoing et la Banque postale. L'objet de cette convention a été la mise en place d'un micro-crédit social. Objectif : permettre aux personnes exclues du système bancaire de bénéficier de crédits destinés à financer des projets permettant l'insertion ou la réinsertion sociale ou professionnelle. Une aubaine pour ces « hors système » qui peuvent désormais, sous conditions, obtenir un prêt bien souvent garant d'un accès à l'emploi et au logement. «  La recherche d'emploi c'est aussi ne pas perdre son logement... C'est casser la chaîne de l'exclusion qui fait si peur », a constaté l'adjointe au maire Dominique Declerc-Danel. Ainsi, les demandeurs pourront emprunter entre 300 et 3 000 euros pour une durée allant de 12 à 36 mois. Le montant et la durée pouvant être revus à la hausse, jusqu'à 5 000 euros dans certaines situations comme «  les accidents de la vie ».

Déjà entré en vigueur dans plusieurs villes en France, le système du micro-crédit gagne de plus en plus de terrain et a déjà fait l'objet, au niveau national, de quelques 1 500 demandes en 2007. La ville de Tourcoing, quant à elle, se donne pour objectif de traiter une cinquantaine de dossiers par an. Mais pour rappel, ce dispositif n'est pas sans conditions. Ne bénéficie pas en effet d'un crédit qui veut. Les candidats doivent avoir un projet.

Gagnant-gagnant
Le CCAS ne manquera pas de vérifier que le micro-crédit est la réponse adaptée à chaque situation. Aussi bien face « aux conditions de ressources », qu'au niveau d'un remboursement qui se doit d'être « à la hauteur des enjeux », a précisé Bernard Feissa.

« Le micro-crédit ne doit pas remplacer un dispositif qui existe déjà (NDLR. du type Mission locale). Il doit être par exemple la jonction qui répondra à un problème de transport pour se rendre sur son lieu de travail ou qui aidera à financer une formation conduisant à un emploi », ajoute Bernadette Chatelain, coordinatrice de l'action au CCAS. C'est une fois ces critères remplis, que le bénéficiaire entrera en contact avec le référent bancaire pour fixer les modalités du prêt. «  Il est de 4,30% ce qui est le plus bas du marché » a souligné Bernard Feissa qui, dans la foulée, espère « rebancariser » les bénéficiaires selon la formule du gagnant-gagnant. •

EMILIE SKRZYPCZAK

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15/01/2008
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Janvier

Des micro-crédits pour aider les réfugiés politiques à se loger

Soumis par Anonyme le

Des micro-crédits pour aider les réfugiés politiques à se loger

La préfecture d'Ille-et-Vilaine, la Caisse des dépôts et le Pact-Arim 35 ont annoncé, lundi 17 décembre, l'expérimentation dans le département d'un micro-crédit social destiné aux bénéficiaires du statut de réfugié politique afin de les aider à se loger.

Cette aide doit "financer le montant d'une caution, l'avance de loyers ou l'achat d'électroménager" afin de reloger les réfugiés dans le parc social ou privé "dans des délais courts", indiquent les trois partenaires de cette action dans un communiqué commun.
Le dispositif, présenté comme une "première au plan national", a pour objectif d'"accélérer l'entrée dans le logement du parc social ou privé et de libérer des places dans les centres d'accueil des demandeurs d'asile (CADA)", précise le communiqué.
En effet, en Bretagne comme ailleurs, les réfugiés, une fois leur statut enfin reconnu, restent dans ces centres, réservés aux demandeurs d'asile. Le délai moyen d'attente entre l'obtention du statut et la sortie du CADA est de près d'un an, ajoutent les partenaires.
Le Pact-Arim d'Ille-et-Vilaine va faciliter l'accès au crédit bancaire en instruisant 40 dossiers de prêts à taux faibles et d'un montant compris entre 500 et 3 000 euros pour ces personnes exclues des réseaux bancaires traditionnels. Un accompagnement social et budgétaire personnalisé leur sera aussi proposé.
Les prêts pourront être consentis et garantis par le fonds de cohésion sociale, géré par la Caisse des dépôts.

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Décembre

Signature d'une convention de partenariat pour expérimenter le micro-crédit social

Soumis par Anonyme le

Organisme: Ville de Limoges


Signature d'une convention de partenariat pour expérimenter le micro-crédit social

Le Centre Communal d'Action Sociale de la Ville de Limoges
La Caisse de crédit municipal de Nantes
La Caisse d'Epargne Auvergne Limousin
La Caisse des dépôts et consignation

Signent une convention de partenariat pour expérimenter le micro-crédit social

Dans le cadre de la loi de programmation pour la cohésion sociale, la Ville de Limoges vient de lancer à titre expérimental un dispositif de micro-crédit social.

Ainsi, le CCAS de la Ville de Limoges (représenté par Mme Jacqueline Angleraud, vice-présidente), le Crédit municipal de Nantes (représenté par M. Jacques Chateau, directeur général), la Caisse d'Epargne et de Prévoyance Auvergne Limousin (représenté par M. Yann Le Gourrirec) et la Caisse des dépôts et consignations (représentée par Mme Matthieu, chargée de développement), chargé de développement) de signer une convention de partenariat pour permettre l'octroi de crédit au taux de 1%, sous certaines conditions.

Par la signature de cette convention, les différents partenaires ont affirmé leur volonté commune de :

- lutter contre les inégalités générées par les difficultés d'accès au crédit,
- favoriser l'accès aux services bancaires pour les personnes qui en sont généralement exclues,
- permettre aux personnes de devenir autonome dans la gestion de leur budget tout en bénéficiant d'un accompagnement social

Les conditions d'accès au micro-crédit

Les personnes majeures, résidantes sur la commune de Limoges (depuis 5 mois révolus) disposant de revenus réguliers (ne dépassant pas 1,5 fois le SMIC) possédant un compte courant et qui ne sont pas en situation d'endettement, peuvent accéder au micro crédit social.

Les prêts peuvent être sollicités pour des besoins concernant :
- l'accès ou le maintien à l'emploi
- la mobilité et l'insertion
- l'accès ou le maintien au logement
- l'accès à la santé
- la réparation des accidents de la vie

Sont exclus de l'accès aux prêts : les impôts, les amendes et voyages d'agrément.

Caractéristiques des prêts accordés

Les prêts susceptibles d'être accordés varient de 1500 à 3000 euros (et peuvent aller jusqu'à 12000 euros exceptionnellement en cas d'accidents de la vie) au taux de 1 %.

La durée de souscription du prêt varie de 3 à 36 mois (c'est-à-dire 3 ans). Il peut également à titre exceptionnel en cas d'accident de la vie être accordé pour une durée de 60 mois. Lors de la souscription, il n'y a pas de frais de dossier.

Le micro-crédit social constitue une complémentarité des aides financières actuelles proposées par le CCAS sous la forme d'aides remboursables (prêts à taux zéro pour des montant pouvant aller jusqu'à 1500 euros).

Déroulement de la procédure d'instruction et d'accompagnement

Toute demande de prêt est instruite par un travailleur social du CCAS qui sera l'accompagnateur référent de l'emprunteur.

La caisse du crédit municipal de Nantes est ensuite chargée de vérifier l'accès de l'emprunteur au prêt pour étudier si les conditions d'accès sont respectées. Si le crédit municipal de Nantes émet un avis favorable, il transmet au CCAS l'offre de prêt et les travailleurs sociaux du CCAS assurent l'accompagnement des personnes et le suivi de leur dossier.

Pour tout renseignement concernant le micro-crédit social :
Centre Communal d'Action Sociale de la Ville de Limoges
2 rue Félix Eboué
Tel. : 05 55 45 97 33
Tel. : 05 55 45 97 45
Tel. : 05 55 45 97 46

News Press 05/12/2007 12:20

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