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Service bancaire de base, des leçons de nos voisins européens

Soumis par Anonyme le

La Belgique était le premier pays européen à instaurer un service bancaire de base (SBB). Depuis la transposition des la Directive européenne sur le compte de paiement adoptée en 2014, tous les États membres ont adopté une mesure visant à permettre l’accès à un compte courant. Comment le compte belge se compare-t-il aujourd’hui aux autres services européens ?

En quelques mots :

  • La Belgique est le pays le plus exigeant en matière de conditions supplémentaires d’accès.
  • Le choix opéré d’un montant maximum réglementé pour le SBB apparait approprié.
  • Alors que la Belgique fût un pays pionnier en matière d’inclusion bancaire en instaurant en 2003 un service bancaire de base à destination des personnes non-bancarisées et aux ressources limitées, il faut bien constater que la Belgique s’est endormie sur ses lauriers.
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25/08/2021
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Août

Que reste-t-il des banques publiques, populaires, coopératives et mutualistes ?

Soumis par Anonyme le

Acteur majeur du sauvetage des banques lors de la crise de 2008, l’État joue, dans le secteur bancaire, un rôle qui reste assez difficile à cerner. Vingt-cinq ans après la disparition du Crédit communal, figure historique des institutions financières publiques belges, que reste-t-il des banques publiques, populaires, coopératives et mutualistes en Belgique ?

En quelques mots :

  • A la fin des années 1980, la Belgique connaissait une réelle diversité des prestataires de services bancaires : le pôle financier public, les banques populaires, coopératives ou mutualistes et les banques privées.
  • L’évolution structurelle du marché bancaire et sa régulation a gommé autant que possible les différences entre les banques.
  • La victoire des politiques publiques sur le marché autorégulateur est une condition existentielle pour le financement de la transition écologique et sociale, mais aussi pour la démocratie.
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20/06/2021
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Juin

Investir l'avenir

Soumis par Anonyme le

La crise sanitaire a débouché sur une récession de 3,3 % de l’économie mondiale. À l’heure où les investissements publics sont plus que jamais nécessaires, est-ce le grand retour du modèle keynésien ? Cette analyse fait le point sur les investissements publics en Belgique.

En quelques mots :

  • Le keynésianisme exhorte les États à avoir un rôle actif et « contracyclique ». En période de crise, il s’agit de relancer l’économie par des plans d’investissement.
  • Les politiques de relance d’inspiration keynésienne visent, comme d’autres, à augmenter la richesse produite, mesurée par le PIB.
  • La Belgique fait donc actuellement partie des pays européens qui investissent le moins. Le gouvernement fédéral vise à faire passer le niveau des investissements publics bruts de 2,6 % à 4 % du PIB d’ici à 2030.
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12/07/2021
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Juillet

L'investissement socialement responsable 2021 - Synthèse

Soumis par Anonyme le

L’année 2020 a été marquée par la crise du Covid-19 qui a mis le monde à l’arrêt. Pour être tout à fait exact, elle a ralenti une partie des activités économiques, mais pas toutes.

En effet, la finance s’est emballée durant cette période. Tout d’abord avec un krack boursier en mars 2020 amenant même à ce que les prix des contrats à terme de pétrole brut américain West Texas Intermediate s'effondrent et deviennent négatifs à cause des coûts de stockage. En parallèle, d’autres valeurs explosent, c’est le cas de Tesla, Zoom ou encore la biotech Moderna.

Le confinement a également donné des envies de boursicotages aux Belges. La FSMA a constaté l’arrivée de beaucoup d’investisseur·euse·s jeunes et peu habitué·e·s à ce type de transaction.

Cette année inhabituelle a fait bouger beaucoup de repères dans la sphère financière.

Ces changements concernent également la finance durable car les autorités européennes ont réalisé des avancées notables concernant leur plan d’action visant à réorienter les flux financiers vers des activités économiques durables.

Côté belge, des intentions politiques claires ont été formulées sur le souhait de voir se verdir certains investissements.

Avec les investisseur·euse·s et la société civile, tou·te·s ces acteur·rice·s affirment se saisir de ces enjeux, et espèrent faire entendre leur voix et leur vision d’une finance socialement responsable. Et pour cause, la finance est un outil extrêmement puissant pour façonner notre économie et notre société. Elle peut autant permettre de répondre à des besoins réels de financement pour sortir des groupes ou des personnes de la précarité qu’orienter massivement des flux financiers vers une économie décarbonnée, durable, responsable.

Mais toutes ces avancées en matière d’investissement socialement responsable répondent-elles à une vision commune ? Est-ce que tou·te·s ces acteur·rice·s entendent s’occuper – en plus de la rentabilité financière - des préoccupations sociales, éthiques, de gouvernance ainsi qu'environnementales (nommés communément ESG) liées à leur investissement de la même manière ?

En réalité, tous ces produits financiers dits ISR constituent une jungle soumise à différentes exigences dans laquelle il est difficile de se retrouver. Le défi de cette étude est d’en dresser un portrait, le plus fidèle possible en Belgique, afin que l'investisseur·euse (particulier, entreprise ou encore institution publique) qui souhaite placer son argent de manière responsable puisse s'y retrouver.

La première partie de ce rapport dresse le cadre de l'ISR : son contexte législatif et politique. Elle aborde les avancées législatives et les recommandations de Financité sur le sujet, après un rappel des intentions des autorités publiques – régionales, nationales ou européennes – en matière d'ISR et l'importance de la mise en place d'une norme minimale légale sur la qualité de l'ISR.

La seconde partie examine les réalités chiffrées de l'offre et de l'encours de l'ISR sur le marché belge.

Pour son seizième rapport sur l’ISR, Financité cherche à donner à l'investisseur·euse, qui voudrait investir de manière responsable des clés pour comprendre les forces qui agissent sur le marché de l’ISR pour aboutir à l'offre actuelle du marché. Contrairement aux éditions précédentes, ce rapport n’examine pas la qualité des produits ISR. Cet aspect sera traité dans un rapport à part.

La pandémie mondiale a souligné des crises déjà connues comme les inégalités sociales, et destruction de l’environnement. La finalité de l’ISR est un des enjeux majeurs d'une société qui va devoir changer ses modes de fonctionnement et de consommation : investir de façon plus responsable, en prenant en considération des aspects environnementaux, sociaux, de gouvernance et d'éthique pour espérer une transition de l'économie vers un monde plus juste pour tout un chacun.

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Juin

L'investissement socialement responsable 2021

Soumis par Anonyme le

L’année 2020 a été marquée par la crise du Covid-19 qui a mis le monde à l’arrêt. Pour être tout à fait exact, elle a ralenti une partie des activités économiques, mais pas toutes.

En effet, la finance s’est emballée durant cette période. Tout d’abord avec un krack boursier en mars 2020 amenant même à ce que les prix des contrats à terme de pétrole brut américain West Texas Intermediate s'effondrent et deviennent négatifs à cause des coûts de stockage. En parallèle, d’autres valeurs explosent, c’est le cas de Tesla, Zoom ou encore la biotech Moderna.

Le confinement a également donné des envies de boursicotages aux Belges. La FSMA a constaté l’arrivée de beaucoup d’investisseur·euse·s jeunes et peu habitué·e·s à ce type de transaction.

Cette année inhabituelle a fait bouger beaucoup de repères dans la sphère financière.

Ces changements concernent également la finance durable car les autorités européennes ont réalisé des avancées notables concernant leur plan d’action visant à réorienter les flux financiers vers des activités économiques durables.

Côté belge, des intentions politiques claires ont été formulées sur le souhait de voir se verdir certains investissements.

Avec les investisseur·euse·s et la société civile, tou·te·s ces acteur·rice·s affirment se saisir de ces enjeux, et espèrent faire entendre leur voix et leur vision d’une finance socialement responsable. Et pour cause, la finance est un outil extrêmement puissant pour façonner notre économie et notre société. Elle peut autant permettre de répondre à des besoins réels de financement pour sortir des groupes ou des personnes de la précarité qu’orienter massivement des flux financiers vers une économie décarbonnée, durable, responsable.

Mais toutes ces avancées en matière d’investissement socialement responsable répondent-elles à une vision commune ? Est-ce que tou·te·s ces acteur·rice·s entendent s’occuper – en plus de la rentabilité financière - des préoccupations sociales, éthiques, de gouvernance ainsi qu'environnementales (nommés communément ESG) liées à leur investissement de la même manière ?

En réalité, tous ces produits financiers dits ISR constituent une jungle soumise à différentes exigences dans laquelle il est difficile de se retrouver. Le défi de cette étude est d’en dresser un portrait, le plus fidèle possible en Belgique, afin que l'investisseur·euse (particulier, entreprise ou encore institution publique) qui souhaite placer son argent de manière responsable puisse s'y retrouver.

La première partie de ce rapport dresse le cadre de l'ISR : son contexte législatif et politique. Elle aborde les avancées législatives et les recommandations de Financité sur le sujet, après un rappel des intentions des autorités publiques – régionales, nationales ou européennes – en matière d'ISR et l'importance de la mise en place d'une norme minimale légale sur la qualité de l'ISR.

La seconde partie examine les réalités chiffrées de l'offre et de l'encours de l'ISR sur le marché belge.

Pour son seizième rapport sur l’ISR, Financité cherche à donner à l'investisseur·euse, qui voudrait investir de manière responsable des clés pour comprendre les forces qui agissent sur le marché de l’ISR pour aboutir à l'offre actuelle du marché. Contrairement aux éditions précédentes, ce rapport n’examine pas la qualité des produits ISR. Cet aspect sera traité dans un rapport à part.

La pandémie mondiale a souligné des crises déjà connues comme les inégalités sociales, et destruction de l’environnement. La finalité de l’ISR est un des enjeux majeurs d'une société qui va devoir changer ses modes de fonctionnement et de consommation : investir de façon plus responsable, en prenant en considération des aspects environnementaux, sociaux, de gouvernance et d'éthique pour espérer une transition de l'économie vers un monde plus juste pour tout un chacun.

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Juin

Synthèse du Rapport sur la finance solidaire 2021

Soumis par Anonyme le

Ce rapport, dont Financité publie la première édition, vise à déterminer les contours de cette finance alternative au système financier classique pour ensuite dresser le portrait des acteurs financiers qui y participent et de leurs produits.  Elle évalue d’un point de quantitatif et puis qualitatif le marché belge de la finance solidaire structurelle et certifiée et termine par découvrir qui sont les investisseur·euse·s solidaires. 

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20/05/2021
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Mai

Rapport sur la finance solidaire 2021

Soumis par Anonyme le

Ce rapport, dont Financité publie la première édition, vise à déterminer les contours de cette finance alternative au système financier classique pour ensuite dresser le portrait des acteurs financiers qui y participent et de leurs produits.  Elle évalue d’un point de quantitatif et puis qualitatif le marché belge de la finance solidaire structurelle et certifiée et termine par découvrir qui sont les investisseur·euse·s solidaires. 

Une synthèse du rapport est également disponible ICI.

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20/05/2021
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Mai

Relocaliser ou solidariser

Soumis par Anonyme le

Suite à la crise sanitaire du Covid-19 nombreux·euses ont été ceux·celles qui ont appelé à la relocalisation de la production de bien ou parfois à la « démondialisation ». Cette analyse vise à déterminer les avantages d’une relocalisation et d’en délimiter les éventuels contours.

En quelques mots :

  • Relocaliser ne se fait pas à la même échelle géographique pour toutes les activités. Si une brasserie peut avoir l’ambition de rester dans un rayon de 20 km, cette limite ne fonctionne pas pour la production d’énergie renouvelable par exemple.
  • Plus qu’une question de logistique, ce serait une question de mécanismes de domination contre le partage du pouvoir.
  • Il s’agirait d’échanger non pas simplement parce que l’on bénéficierait d’avantages absolus ou comparatifs , mais parce que la solidarité (ou la résilience, ou le bien commun) l’exige ou le recommande.
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La Banque nationale de Belgique attaquée en justice pour atteinte au climat

Soumis par Anonyme le

Cette politique dite d’assouplissement quantitatif porte, pour l’essentiel, sur des titres souverains. Mais une part est également affectée à des rachats d’obligations émises par des (grandes) entreprises. De sorte que l’Eurosystème, qui réunit la BCE et les banques centrales nationales, détient aujourd’hui des obligations d’entreprise pour un montant total de 268 milliards d’euros.
Ce programme, nommé CSPP (pour Corporate Sector Purchase Progamme), fait, depuis longtemps l’objet de critiques. Parce qu’il favorise les très grandes entreprises et notamment celles dont les activités sont parfois très polluantes ou liées aux énergies fossiles, ainsi que l’ont dénoncé à plusieurs reprises de nombreuses associations écologistes.

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L’ONG ClientEarth traîne la Banque nationale devant la justice pour sa participation au programme de rachats d’obligations d’entreprise piloté par la Banque centrale européenne.

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L’industrie financière, un intermédiaire engagé dans la transition sociale et environnementale

Soumis par Anonyme le

Ces dernières années ont été marquées par l’essor des investissements socialement responsables (ISR). En Belgique, les ISR ont atteint environ 60 milliards en 2019 (en hausse de 40 % par rapport à 2018), soit 11 % des encours (Rapport ISR 2020, Febelfin). Comment la finance peut-elle contribuer aux enjeux environnementaux et sociaux de notre société et accélérer le processus de transition ?

En étant au cœur des échanges de capitaux entre les investisseurs (ménages, investisseurs institutionnels) et les entreprises privées et publiques, la finance assure l’allocation efficiente des capitaux. Au travers de l’engagement de ses apporteurs de capitaux, elle peut initier des changements dans la pratique des entreprises. La crise sanitaire nous a montré la fragilité d’un système ne tenant pas compte des considérations de durabilité et de l’impact sur l’ensemble des parties prenantes. L’industrie financière se positionne désormais comme un intermédiaire engagé, soucieux de son impact sur la société au-delà des rendements financiers.

Le besoin d’informations extra-financières

Une condition à l’allocation efficiente et informée des ressources est l’accès à des informations fiables sur la durabilité des entreprises. À la demande du marché, des agences privées ont développé des notations durables facilitant le suivi de la performance extra-financière, fréquemment appelée notations ESG (l’environnement, le social, la gouvernance). Ces notations ont gagné en popularité en raison de leur simplicité et de leur facilité d’utilisation.

Néanmoins, des études académiques ont montré un manque de convergence entre ces agences. Il n’est pas rare d’observer des écarts de notation pour une même entreprise entre les agences. Des différences de définition et de périmètre concernant les risques environnementaux ou sociaux matériels expliquent en partie ces écarts. Par ailleurs, le critère de gouvernance inclut, pour certaines agences, les compétences de l’équipe managériale de l’entreprise alors que pour d’autres systèmes de notation, la capacité du management influence directement les critères environnementaux et sociaux au travers des politiques mises en place.

S’appuyant sur la recherche académique, une étude de l’Union européenne (Study on Sustainability-Related Ratings, Data and Research) publiée en novembre 2020 recense des biais potentiels dans les ratings qui donneraient un avantage pour les grandes entreprises, pour les entreprises situées dans certains pays et/ou certaines industries. Face à ces critiques, les acteurs réagissent : les investisseurs appellent à plus de transparence des agences, les agences réclament de meilleures informations des entreprises et les entreprises demandent plus de collaboration avec les agences.

La sélection des investissements durables

Afin de répondre aux demandes des investisseurs, l’industrie financière a étoffé sa gamme de produits "durables". Il est toutefois compliqué pour un investisseur individuel de différencier ces produits. Au-delà des notations, de nombreuses certifications et labels de qualité coexistent tant au niveau des produits (par exemple, Ethibel, Towards Sustainability ou Financité&FairFin en Belgique) que des fournisseurs de produits tels que les gestionnaires de fortune, banques et assureurs (par exemple, être signataire des UN Principles for Responsible Investment). L’engagement de ces acteurs financiers est devenu une condition sine qua non à une finance durable capable d’établir un dialogue avec les entreprises quant à leur responsabilité sociétale et à l’impact de leurs activités.

Construire la finance de demain

À Hec Liège (École de Gestion de l’Université de Liège), nous étudions les conditions nécessaires au développement d’une finance responsable, capable d’accélérer la transition vers une société durable. Notre agenda de recherche s’intéresse tout particulièrement à l’intégration des informations extra-financières dans les politiques d’investissement des acteurs financiers. Le succès de cette intégration passe par la mise à disposition d’informations de qualité, mais également par la nécessité d’intégrer les impacts environnementaux (E), sociaux (S) à long terme dans le processus de décision (G) de toutes les parties (les entreprises, les gestionnaires d’actifs et les investisseurs).

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Comment la finance peut-elle contribuer aux enjeux environnementaux et sociaux de notre société et accélérer le processus de transition ? Une chronique signée Marie Lambert et Jérôme Ruth, respectivement directrice de la recherche et professeur de Finance Chercheur-Doctorant en Finance HEC Liège – École de gestion de l’Université de Liège.

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