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FINANCITÉ MAGAZINE n°66 : GAGNER SA VIE

Soumis par Anonyme le

Financité magazine n°66

4/ DOSSIER - Gagner sa vie

10/ INTERVIEW - « Pour mesurer une autre société, il faut d'abord un consensus sur ce qu'elle sera »

12/ ACTUS

14/ LA FINANCE EXPLIQUÉE - L'inflation

15/ EN TOUTE MAUVAISE FOIS - Airbus ne dérespecte pas le droit humanitaire

16/ LES EXPERT·E·S DU QUOTIDIEN - Le prix de l'énergie

18/ ANALYSES
Quand on s’aime on compte
Relocaliser ou solidariser ?
50 nuances de finances

24/ FINANCE SOLIDAIRE
Des briques solides
Une tête et une terre durables
Gagnant-gagnant pour la
finance solidaire

27/ MONNAIES CITOYENNES - Gérer une monnaie locale citoyenne : tout un métier !

30/ LE MOUVEMENT FINANCITÉ - Qu’est-ce qui nous dit que vous êtes impartial ?

31/CAMPAGNE - Vrai ou faux vert ?

32/ RÉGIONS

38/ NOTRE ACTUALITÉ

39/ OUI, MAIS

40/ SANS FILTRE - Perdus de vue

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15/06/2022
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Juin

Les mains invisibles du marché

Soumis par Anonyme le

À travers le monde, des milliers de personnes, et surtout des femmes, font un travail invisible. Cette analyse revient sur la notion de travail de reproduction et évoque des pistes pour le visibiliser, le comptabiliser et le valoriser.

En quelques mots :

  • Le travail de reproduction englobe généralement le travail de procréation, le travail domestique, le travail de soin (le care en anglais) et le travail sexuel.
  • En Belgique, en 2020, au quotidien, 81 % des femmes font du travail domestique contre 33 % des hommes.
  • Les enjeux de valorisation du travail reproductif dépassent les questions liées à l’équité d’accès au marché du travail, à l’emploi et à la liberté qu’il peut amener.
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Avril

FINANCITÉ MAGAZINE n°65 : ÉNERGIE, ÉCHEC ET WATT

Soumis par Anonyme le

Financité magazine n°65

4/ DOSSIER - Énergie : échec et watt
10/ ACTUS
12/ LA FINANCE EXPLIQUÉE - L’euro digital
14/ EN TOUTE MAUVAISE FOIS - Gazprom n’est pas une entreprise climaticide
15/ LES EXPERT·E·S DU QUOTIDIEN - Rendez-vous avec votre banque
16/ INTERVIEW - « L’État se réjouit qu’une banque qui lui appartient réalise du profit au mépris de la population »
18/ ANALYSES
Le fromage et l’argent du fromage
Consommez maintenant, payez plus tard
Distributeurs de billets : combien ça rapporte ?
24/ FINANCE SOLIDAIRE
Pédaler pour répondre à l’urgence climatique
La durabilité, c’est pas du vent
La finance en Europe de plus en plus durable ?
27/ MONNAIES CITOYENNES - 20:22, l’heure de votre bulletin monétaire
30/ LE MOUVEMENT FINANCITÉ - Vos chevaux de bataille sont nos dadas

31/CAMPAGNE - Verdissez vos pratiques, pas vos pubs !
32/ RÉGIONS
38/ NOTRE ACTUALITÉ
39/ OUI, MAIS
40/ SANS FILTRE - Pour tout résoudre, cliquez ici

 

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15/03/2022
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Mars

FINANCITÉ MAGAZINE n°64 : JE TRAVAILLE DANS UNE BANQUE, NE LE DITES A PERSONNE

Soumis par Anonyme le

Financité Magazine n°62
Au sommaire

4/Dossier

En 10 ans, le secteur financier a perdu plus de 20 % de son personnel en Belgique. Si les banques parviennent toujours à recruter, les meilleur∙e∙s étudiant∙e∙s se tournent plutôt vers l’entreprenariat ou les jeunes pousses financières. Et dans un
même temps, il faut remplacer la génération des « babyboomers » engagée il y a plusieurs dizaines d’années maintenant et sur le point de prendre sa retraite. Ce travail de commercial n'attire plus les étudiant·e·s formé·e·s aux matières financières. Et sur le marché du recrutement, la concurrence est rude. Ce dernier n’attire pas les étudiant∙e∙s formé∙e∙s aux matières financières. Alors, que reste-t-il pour travailler dans la banque ?

12/ La finance expliquée : Le PIB

14/ En toute mauvaise foi : Sortez ExxonMobil de la liste noire !

15/ Les expert·e·s du quotidien : L'assurance habitation

16/ Nicolas Keszei : "L'affaire Fortis transpire la tromperie"

18/ Analyses

Agence, ouvre-toi
La justice climatique
Pour des comptes transparents

24/ Finance solidaire

Des crédits qui font la différence
Mettez des bulles dans votre vie
De l'autre côté de la frontière

27/ Monnaies citoyennes : Les monnaies citoyennes peuvent nous sauver

30/ Le mouvement Financité : La tête au carré, l'énergie au cube

31/ Campagne : Un don en circuit court

32/ Régions

38/ Notre actualité

39/ Oui, mais

40/ Sans filtre : La seule information pertinente

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Décembre

Financité Magazine n°63 : Finance durable, le faux vert tue

Soumis par Anonyme le

Financité Magazine n°62
Au sommaire

4/Dossier

Au printemps, la Commission européenne a publié sa taxonomie qui détermine quelles activités sont compatibles avec la transition écologique. Parallèlement, les acteurs financiers doivent désormais détailler leur stratégie avant de s’autoproclamer verts ou durables. Si on sait désormais qui agit pour la transition et qui la finance vraiment, est-ce la fin de l’éco-blanchiment financier ? Si l’objectif européen est de mettre un coup d’accélérateur à la réorientation des flux de capitaux vers les investissements durables, nombreux sont les acteurs financiers qui ne se sentent pas concernés par ces nouvelles réglementations.

10/ Interview : Julien Lefournier « La finance verte, c’est purement cosmétique »

12/ Actus

14/ La finance expliquée : les multiplicateurs

16/ En toute mauvaise foi : Total n'est pas une entreprise climaticide

17/ Les expert·e·s du quotidien : Les achats groupés

18/ Analyses

Un compte bancaire pour tou·te·s
Les mains invisibles du marché
Le retour de Keynes

24/ Finance solidaire

C'était au temps où Bruxelles rêvait

Wallons-nous ?

Economie sociale, économie solidaire ou économie sociale et solidaire

27/ Monnaies citoyennes : A partir de quand une monnaie citoyenne fonctionne-t-elle ?

30/ Le mouvement Financité : Balance leurs transitions

31/ Campagne

32/ Régions

38/ Notre actualité

39/ Oui, mais

40/ Sans filtre : La fois où j'ai essayé de clôturer un compte bancaire

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11/09/2021
Mois d'édition
Septembre

FINANCITÉ MAGAZINE n°62 : ET MAINTENANT, LA RELANCE

Soumis par Anonyme le

Financité Magazine n°62
Au sommaire

4/Dossier

Au milieu de toutes les mesures temporaires adoptées pour faire face à la crise sanitaire du Covid-19, la Belgique a soumis fin avril un Plan pour la reprise et la résilience. Comment le pays a-t-il décidé d’affecter ses 5,9 milliards d’euros prêtés par l’Europe ? Quels effets auront-ils sur la croissance, l’emploi, le climat ? Mais plus important peut-être, les mesures décidées par nos différents gouvernements ont-elles le pouvoir d’entamer la transformation de notre économie, créer un monde d’après ou la déconfiner de ses vieux dogmes tel que beaucoup l’ont prôné.

12/ La finance expliquée : Annuler la dette publique

14/ En toute mauvaise foi : Sortez Posco de la liste noire !

15/ Les expert·e·s du quotidien : Les frais de transactions

16/ Hervé Kempf : "Le coût de la virilité"

18/ Analyses

L’épargne pour tou·te·s
Portés disparus
Investisseur·euse et solidaire

24/ Finance solidaire

Assainir notre capitale
Ceci n’est peut-être pas une fiction
Plus que de l’argent

27/ Monnaies citoyennes : Lancer sa monnaie, mode d'emploi

30/ Le mouvement Financité : Monnaies locales cherchent citoyen·ne·s engagé·e·s

31/ Campagne

32/ Régions

38/ Notre actualité

39/ Oui, mais

40/ Sans filtre : Le réveil des « Moutruches »

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Juin

FINANCITÉ MAGAZINE n°61 : LE PRIX POUR PAYER

Soumis par Anonyme le

Financité Magazine n°61
Au sommaire

4/Dossier

Il y a 10 ans, au début de l’ère digitale des institutions bancaires, ces dernières se vantaient volontiers de pouvoir offrir un compte entièrement gratuit à leurs client·e·s. Mais force est de constater que ces comptes gratuits disparaissent les uns après les autres. Les banques traditionnelles font face à la concurrence de nouvelles institutions qui proposent des produits à prix cassé, en théorie. Car pour proposer une offre gratuite, les banques doivent bien gagner leur vie sur d’autres produits.

12/ La finance expliquée : La titrisation

14/ En toute mauvaise foi : Sortez Walmart de la liste noire !

15/ Les expert·e·s du quotidien : PayPal, utile ou dangereux ?

16/ Hervé Kempf : "Le capitalisme s'est armé pour survivre"

18/ Analyses

Les supermarchés coopératifs sont-ils vraiment les gagnants de la crise ?

Une épargne-pension durable, réalité ou libellé ?

2% ou 2° C ?

24/ Finance solidaire

La ville en transition

(S')investir dans les énergies alternatives

La planète de la finance solidaire

27/ Monnaies citoyennes : 2020, l'Odyssée des monnaies

30/ Le mouvement Financité : comprendre la finance par l'homéopathie ?

31/ Campagne

32/ Régions

38/ Notre actualité

39/ Oui, mais

40/ Sans filtre : La finance pire que le casino

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13/03/2021
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Mars

FINANCITÉ MAGAZINE n°60 : LES BONNES RÉSOLUTIONS

Soumis par Anonyme le

Financité Magazine n°60

Au sommaire

4/Dossier

Dans le monde, trois grands fonds d’investissement seraient à eux seuls le premier actionnaire de 90 % des plus grandes entreprises du monde. Une position qui leur confère une influence extrême sur à peu près toutes les industries. Mais que les géants prennent garde, les « petit·e·s » actionnaires se rassemblent, s’organisent. En utilisant les droits que leur confère leur statut d’actionnaire, ils·elles parviennent à obliger les entreprises à adopter une stratégie climat plus ambitieuse ou augmenter le salaire minimum. Ils·elles utilisent les marchés financiers comme outil pour un monde meilleur.

10/ La finance expliquée : Le ratio de solvabilité

11/ Interview : Grève de la faim pour taxer la spéculation

12/ Analyses
L’impôt sur la fortune peut-il réduire les inégalités ?
Le véritable impact de la « finance à impact »
« Whatever it takes », chiche !

18/ Actus

20/ Finance solidaire : Soutenir les solutions collectives

21/ Campagne : Votre témoignage chez le ministre

22/ Monnaies citoyennes : Les monnaies citoyennes passent le cap du digital

23/ Les expert·e·s du quotidien : Faut-il payer les frais de rappel ?

24/ Régions

30/ Le mouvement Financité

32 Sans filtre : Investir de l'argent peut détruire la planète

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La finance expliquée : Les zinzins

Soumis par Anonyme le

On les surnomme les « zinzins », les « investisseurs institutionnels » captent ensemble une part astronomique de l’épargne des citoyen∙ne∙s. Mais qui sont-ils ?

Sur l’échiquier de la finance, les fous sont rois. Banques, fonds de pension, compagnies d’assurances, Hedges funds et autres organismes de placements collectifs (Sicav, …) peuvent souvent se vanter de posséder des actifs cumulés qui dépassent allégrement le double du produit intérieur brut d’une nation développée. Ils investissent ces montants sur les places boursières, la plupart du temps sous forme de participations au sein des grands groupes internationaux.

En Belgique par exemple, on retrouve dans toutes les entreprises du Bel-20 des noms comme le fonds d’investissement BlackRock, le Vanguard Group ou encore les fonds pétroliers norvégiens. Des « zinzins » précisément.

Les « zinzins » allient des stratégies de positionnement à long-terme, avec une plus grande attention portée sur la gouvernance de l’entreprise et la valorisation des parts actionnariales, et des tactiques d’investissements spéculatifs à court-terme sans intérêt réel pour l’activité financée. En général, ils se contentent d’une faible participation dans une entreprise, assez large pour peser, mais assez faible pour permettre une dissémination large. C’est à eux que l’on doit la déshumanisation de l’actionnariat. Déjà présents dans les années 60, c’est avec la dérégulation et la financiarisation des années 80 que leur rôle s’est accru. Ils assuraient alors un approvisionnement sans fin sur les marchés.

Tous n’opèrent cependant pas selon le même modèle. Le modèle anglo-saxon par exemple porte une attention plus particulière à la rentabilité du capital, l’allemand préfère les obligations d’États, qui sont moins rémunératrices, mais plus sûres.

Une stratégie d’avenir ?

Voilà pour la théorie. Mais ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que, comme toutes les structures financières, leur métier consiste à minimiser les coûts tout en maximisant le profit. Ici, les coûts représentent le retour promis aux déposant∙e∙s, épargnant∙e∙s, assuré∙e∙s ou pensionné∙e∙s qui leur ont confié leur argent. Les profits, eux, se trouvent dans le retour sur les actifs et les dividendes qu’ils perçoivent.

Ainsi lorsqu’un fonds de pension allemand investit dans la dette publique de son pays, ce sont finalement les contribuables qui financent leur propre pension… diminué des dividendes versés aux zinzins. Ce qu’il importe donc de comprendre, c’est que dans une société où l'un des fondements est la propriété privée, l'allocation du capital dans l’économie constitue un choix déterminant pour notre avenir. Les investissements d’aujourd’hui qui sont réalisés par les grands investisseurs dessinent déjà le monde dans lequel nous vivrons demain. Laisser une liberté si importante aux « zinzins », c’est accepter qu’ils opèrent des choix à notre place.

Que nos deniers financent des groupes pétroliers, d’armement, des sociétés qui accaparent les terres, n’est pas une fatalité. L’investissement socialement responsable est en pleine croissance, mais la conscientisation de l’importance du placement de notre épargne constitue aussi un enjeu majeur de notre époque.

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Mars

Helicopter money

Soumis par Anonyme le

La Banque centrale européenne a un objectif : un taux d’inflation autour de 2 %. Grande amatrice des analogies militaires, elle parle régulièrement de l’éventail d’armes qu’elle est en mesure d’utiliser. Parmi celles-ci, il y en a une que l’on évoque du bout des lèvres à Francfort : la monnaie hélicoptère.

C’est Milton Friedman qui a popularisé l’idée en voulant démontrer la neutralité de la monnaie à long terme. Sa théorie est la suivante : en lâchant des millions par hélicoptère sur la population, l’effet n’aurait aucun impact sur le long terme, mais bien dans le court terme en relançant l’inflation, particulièrement s’il y a avait un effet de surprise suivie d’une euphorie consumériste généralisée. Tiens, ne serait-ce pas ce qui intéresse la Banque centrale européenne?

En pratique

Rappelons que la BCE est tout à fait en mesure de décider du nombre d’unités en circulation. La discussion consiste à savoir par quel moyen elle les met en circulation.

En pratique, différentes options sont envisageables. Il peut tout simplement s’agir d’un transfert direct à la population sur leurs comptes en banque. La même procédure peut être réalisée en passant par les États qui pourraient également accorder un crédit d’impôt aux citoyen·ne·s. On pourrait même imaginer que les comptes des particuliers·ères soient crédités via les banques commerciales. L’opération est enfantine, d’un point de vue technique.

Un discours politique difficile à écrire

Imaginez-vous, président.e de la BCE, prêt·e à annoncer devant un tapis de journalistes que chaque citoyen·ne européen·ne va recevoir 9 000 euros (montant fictif). De belles étrennes de fin d’année. Mais une fois la joie passée, le temps des explications arrivera.

Pourquoi avoir attendu si longtemps? Pourquoi s’être obstiné pendant une décennie à coup d’austérité, de coupes budgétaires, de réduction des services publiques au nom du remboursement des dettes? Et pourquoi avoir laissé le peuple grec boire le calice jusqu’à la lie alors que des alternatives étaient à portée de main? Est-ce que l’intérêt des citoyen·ne·s a primé dans cette décision ou s’agit-il d’une posture de façade destinée à maintenir la stabilité d’un système bancaire qui tire sur la corde?

Il fait peu de doutes que les retombées économiques de la monnaie hélicoptère seraient bénéfiques. Elle permettrait une consommation additionnelle qui aura l’heureux effet de booster des rentrées fiscales de l’État. Néanmoins, parmi les critiques, il faut noter les craintes de spirale inflationniste.

Mais malgré les vertus éthique, facile et équitable de la mesure, ce n’en serait pas moins un pansement sur une jambe de bois. Une relance par la consommation n’implique pas de savoir quels types de dépenses seront opérées. Relancer l’économie à grand coups de prêt-à-porter, de produits plastiques qui ont fait trois fois le tour de la planète ou de belles allemandes ne modifie en rien notre structure productiviste actuelle. Celle-là même qui ravage notre planète sans regard pour le vivant et la pérennité de notre espèce. Cet outil ne remet pas en cause les nombreux dogmes qui subsistent dans nos modèles économiques. Mais rien n’empêche d’être créatif!

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