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Financité magazine N°39:La finance peut-elle sauver le climat?

Soumis par Anonyme le
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À quelques semaines de la grande Conférence de Paris sur le climat, tous les voyants semblent au rouge. L’objectif sera de trouver un accord afin de limiter l’augmentation de la température à moins de 2°C, comme le recommande le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Les énergies fossiles, responsables à elles seules de 80 % des émissions de CO2, sont particulièrement pointées du doigt. Pourtant, États et banques continuent à investir massivement dans le secteur. La sortie de crise est peut-être justement à chercher du côté financier. Le spectre d’une « bulle carbone » menace de plus en plus les marchés, et de nombreuses voix s’élèvent, dénonçant le peu de considérations éthiques de ce type d’investissement. Et si la finance pouvait sauver le climat ?

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Elaboration d'un service bancaire universel

Soumis par Anonyme le
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Ma banque ? 0 % carbone ! Pourquoi faut-il désinvestir?

Soumis par Anonyme le
Que font nos banques en matière de lutte contre le réchauffement climatique?
Il existe de très nombreux exemples de défis auxquels notre société est confrontée, que ce soit en matière de souveraineté alimentaire, de pauvreté, de droits de l'homme, d'environnement, ... Un de ceux-ci, qui est sûrement un des majeurs auquel notre génération mais peut-être tout simplement le genre humain est confronté est évidemment le réchauffement climatique.

"En 2010, les chefs d'états du monde entier se sont engagés à limiter le réchauffement global à moins de 2°C, seuil au-delà duquel la science indique que les dérèglements climatiques risquent de prendre une allure incontrôlable. On connaît aujourd'hui avec précision la quantité maximale de gaz à effet de serre que l'humanité peut émettre dans l'atmosphère pour respecter cet engagement. Cette quantité, aussi appelée budget carbone, correspond à 1000 GtCO2. Au rythme actuel d'émission, ce budget sera épuisé dans moins de 25 ans. Lors de son passage à Bruxelles en janvier dernier, Fatih Birol, économiste en chef de l'Agence Internationale à l'Energie (AIE), a une nouvelle fois insisté sur la nécessité de respecter notre budget carbone, faute de quoi les bouleversements seront tels que nous pourrons « dire bye bye au mode de vie que nous avons connu ces derniers siècles », disait-il"1.

Une étude récente, publiée dans la revue Nature, a par ailleurs mis en évidence le fait qu’un quart seulement des combustibles fossiles connus et exploitables peut être effectivement brûlé si la température globale doit être limitée sous les deux degrés. Ce budget carbone fini implique donc que trois quart des réserves prouvées d'énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) ne peuvent tout simplement pas être brûlées. Autrement dit, les réserves connues et considérées comme économiquement exploitables sont largement excédentaires. De ce constat est né le concept de bulle du carbone : la valeur estimée des actifs des sociétés extractrices d'énergies fossiles est aujourd'hui surévaluée, car une partie importante de ces actifs doit rester dans le sol.

Par ailleurs, selon l’AIE, le financement de la transition vers une économie bas carbone, compatible avec une hausse maximale de 2° de la température globale, nécessite pas moins de 500 milliards de dollars d’ici à 2020. Pour parvenir à cet objectif, les investissements doivent être massivement réorientés vers des financements verts. Le pouvoir, et donc la responsabilité, des banques en ce domaine est immense: par leurs activités de services financiers, de prêts et de financements de projets, les banques peuvent soutenir les projets d’énergies renouvelables et de technologies vertes, d'une part, et empêcher la construction de nouvelles usines fortement émettrices de gaz à effet de serre (GES), d'autre part. Les acteurs financiers sont d'ailleurs activement encouragés à développer des financements verts par des ONG qui développent des guides d’information, comme l’organisation américaine CERES, avec « Investing in the Clean Trillion » ou le WWF, avec « ESG integration for banks ».

Les banques répondent-elles pour autant à ce défi ?

Pour le savoir, le centre de recherche de Novethic a épluché la communication publique (rapport annuel, rapport RSE et site Internet) des 32 plus gros groupes bancaires et d’assurance européens. Sa conclusion est sans appel, on est encore loin du compte: « L’analyse des rapports des grandes banques européennes montre qu’elles sont encore loin de jouer un rôle moteur dans ce domaine », notent les auteurs de l’étude. Certes, trois quarts des institutions financières analysées ont publié un indicateur sur leurs financements verts (efficacité énergétique, énergies renouvelables, transport durable, gestion de l’eau ou des déchets…) mais, lorsqu'il porte sur les énergies renouvelables, les méthodologies de calcul sont extrêmement variées, rendant difficile toute comparaison entre les acteurs. Qui plus est, la part des investissements alloués aux projets d’énergies renouvelables n’a pas forcément augmenté depuis l’étude précédente de Novethic en 2012, elle a même parfois diminué et seules 7 entreprises déclarent vouloir augmenter leur part de financements environnementaux. Enfin, ces financements verts ne sont pas mis en perspective avec le financement des énergies fossiles, ce que dénoncent plusieurs rapports d’ONG, comme celui des Amis de la Terre et de Bank Track2.

Le moins que l'on puisse écrire est que l'engagement du secteur financier à assumer sa responsabilité sociétale en ce domaine semble inversement proportionnel au tombereau de publications et autres rapports annuels vantant cette même responsabilité ! Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais…

Mais, n'avons-nous pas notre mot à dire ? C'est quant même l'argent que nous déposons sur leurs comptes d'épargne que les banques utilisent pour financer ces énergies fossiles ! C'est-à-dire notre argent ! Faisons connaître notre opinion à nos banques et exigeons d'elles qu'elles la respecte !


1 Voir l'article signé par des nombreuses associations et publié dans l'Echo le 12 février 2015 "Désinvestissement fossile : nécessité économique et impératif éthique"

2 Charbon : l'argent sale des banques françaises, octobre 2014. Novethic, Quelle contribution des banques et assurances européennes ?, février 2015.

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L'investissement socialement responsable 2015 - Synthèse

Soumis par Anonyme le

L'investissement socialement responsable (ISR) est un investissement à part : il répond à des préoccupations sociales, éthiques, de gouvernance ainsi qu'environnementales et donc, contrairement à un investissement classique, pas uniquement à des critères financiers.

Pour la dixième année consécutive, le Réseau Financité tente, avec ce rapport, de donner à l'investisseur davantage de transparence sur l'offre actuelle de ce marché. Un travail bien nécessaire étant donné que la qualification d'investissement socialement responsabilité ne répond toujours à aucune définition légale.

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L'investissement socialement responsable 2015 - Rapport complet

Soumis par Anonyme le

L'investissement socialement responsable (ISR) est un investissement à part : il répond à des préoccupations sociales, éthiques, de gouvernance ainsi qu'environnementales et donc, contrairement à un investissement classique, pas uniquement à des critères financiers. Une définition qui laisse entrevoir les enjeux de l'ISR mais ne dit rien de sa traduction sur le terrain.

Le défi de cette étude est de dresser un portrait, le plus fidèle possible, de ce qu'est l'ISR en Belgique, afin que l'investisseur (particulier, entreprise ou encore institution publique) qui souhaite placer son argent de manière responsable puisse s'y retrouver.

Les produits qui composent le marché de l'ISR sont très variés. La présente étude distingue trois grandes catégories : les fonds de placement, les comptes d'épargne et les autres formules d'épargne. La première partie de ce rapport dressera le cadre de l'ISR : son contexte législatif et politique. Elle abordera les avancées législatives et les recommandations du Réseau Financité sur le sujet. Après un rappel des intentions des autorités publiques en matière d'ISR, l'importance de la mise en place d'une norme minimale sur la qualité de l'ISR sera abordée. Cette partie traite également de différents éléments pouvant être traités de manière socialement responsable tels que les investissements publics et les organismes de placement collectif. Un état des lieux du mécanisme de garantie de l'Etat et des incitants en faveur de l'investissement solidaire sera ensuite dressé, avant que la question des investissements controversés soit présentée.

La seconde partie examine les réalités chiffrées de l'offre et de l'encours de l'ISR sur le marché belge. La qualité des fonds, grâce à une méthodologie adaptée, et celle des comptes d'épargne ISR sont aussi évaluées.

Pour la dixième année consécutive, le Réseau Financité tente, avec son rapport ISR, de donner à l'investisseur, qui se voudrait plus responsable, davantage de transparence sur l'offre actuelle du marché.
Comme évoqué dès les premières lignes de cette introduction, l'ISR doit être impérativement défini et encadré. Sa finalité n'est rien moins que l'un des enjeux majeurs d'une société qui va devoir changer ses modes de fonctionnement et de consommation : investir de façon plus responsable, en prenant en considération des aspects environnementaux, sociaux, de gouvernance et d'éthique permet en effet d'espérer une transition de l'économie vers un monde plus juste pour tout un chacun.

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Financité Magazine N°38 : Revenu de base

Soumis par Anonyme le
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Certains l’appellent « revenu de base », d'autres « allocation universelle ». Ce principe consiste à verser à chacun une somme d'argent sans condition de ressources, ni d'obligation de travail. De sa naissance jusqu'à sa mort. Une idée qui séduit à droite comme à gauche. Si, pour ses partisans, ce dispositif entend garantir à chaque citoyen l'assurance de mener une vie digne et permettrait à notre société d'affronter les défis de demain, il remettrait complètement en cause notre système de solidarité actuel. Le revenu de base pose des questions cruciales. Mais est-il une solution miracle, ou dangereux pour l'équilibre de notre société ?

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Caution mutuelle et garantie locative

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Le droit à un logement décent est largement conditionné à la capacité de chacun de constituer une garantie locative. Qui demeure aléatoire, voire inexistante, pour une large frange de la population. Après avoir rappelé le contexte économique, social et institutionnel dans lequel s'inscrit cette question, nous examinerons si et dans quelle mesure la constitution d'un fonds mutuel de garantie locative pourrait répondre aux exigences de l'heure.

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Le marché du crédit à la consommation : la cohésion sociale en jeu

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L’investissement socialement responsable : le contexte législatif et politique

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Financité magazine N°37 : Finance et entreprises : La course contre la montre

Soumis par Anonyme le
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Finance et entreprises : la course contre la montre

* Dossier : Financiarisation des entreprises

* Zoom : L'éducation financière à l'école

* Pour une épargne fiscalement juste

* Le billet d'humeur d'Eric de Staercke

Depuis les années 80, la financiarisation s'est invitée dans nos entreprises qui ont utilisé massivement les marchés boursiers pour se financer. Le phénomène s'est amplifié jusqu'à devenir la norme et à totalement modifier la donne. La recherche effrénée de capitaux externes a perverti les logiques entrepreneuriales. En devenant à ce point dépendantes de l’apport de capital des actionnaires et de leur «satisfaction», en les récompensant avec des dividendes substantiels, les entreprises ont cédé à la logique de la rentabilité à court terme. Le tout, au détriment du réinvestissement, de l’innovation. Fondamentalement, c’est le «business» et l’essence même du travail qui s’en sont trouvés modifiés.

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