La voix des caisses d'épargne et des banques de détail
Monitoring social inclusion in Europe
Rapport annuel sur l'inclusion financière en Belgique 2018
Depuis de nombreuses années, la société belge n'a cessé de se «financiariser» : les produits et services financiers (services bancaires de base, crédit à la consommation, épargne et assurance) deviennent de plus en plus omniprésents et presque ou totalement incontournables pour accomplir des actes essentiels de la vie quotidienne.
Depuis 2011, le rapport annuel de Financité s’intéresse aux différentes facettes de l'inclusion financière : les services de paiement, dont le service bancaire de base, le crédit, l'épargne et l'assurance. Il a pour objectif de compiler les données disponibles (statistiques, enquêtes, rapports annuels, études ponctuelles) permettant de documenter la situation belge en la matière. Les rapports annuels 2011 à 2017 opèrent la mise à jour et l’analyse et de différents indicateurs afin de donner une image synthétique de l'inclusion financière et de pointer des difficultés qu'il serait utile de résoudre dans chacune de ses dimensions.
Rompant avec cette logique, cette édition 2018 du rapport sur l’inclusion financière se focalise entièrement sur la dimension de l’inclusion financière relative à l’accès et l’usage des comptes de paiements assorti de prestations de base en Belgique.
Financité Magazine N°52 : Quand la banque abandonne ses clients
« La banque accessible à tous », tel est l’un des slogans de l’une des plus grandes banques de notre pays. Pourtant, en Belgique, une agence bancaire ferme toutes les 6 h 30. Les frais liés à l’usage d’un compte courant et d’épargne ont, eux, été multipliés par dix en moins de vingt ans. Notre enquête montre que, afin de maximiser leurs profits, les banques réduisent l’accessibilité des services bancaires et pratiquent des tarifs excessifs sur certains produits. Les plus touchés par ces décisions ? Les plus fragiles, à savoir les personnes âgées ou au niveau d’instruction les plus faibles et les habitants des territoires ruraux ou paupérisés. Ou comment le secteur bancaire participe lui aussi à la fracture sociale, territoriale et numérique.
Transferts d'argent : les migrants au cœur de la tourmente (2/2)
Marché inefficace, position dominante de certains acteurs, coûts de prestations élevés, offre partielle et inadaptée aux besoins des usagers, la liste des problèmes rencontrés sur le marché des transferts internationaux d'argent est longue comme un jour sans pain. Comment se fait-il que le marché ne réponde pas adéquatement à ces besoins ? Comment faire pour que les opérateurs sur le terrain laissent jouer la concurrence ? Comment l'action politique peut intervenir pour corriger ces imperfections, lourdes de conséquences sur la vie de centaines de millions de migrants (dont 50 millions vivent sur le continent européen) et de leur famille restée au pays ?
Transferts d'argent : les migrants au cœur de la tourmente (1/2)
Les transferts d'argent internationaux, mis en œuvre par les migrants, représentent tant au niveau mondial qu'européen des montants colossaux. La place que ces montants occupent dans le développement économique des pays récipiendaires est tout à fait significative. Si les flux quittant l'Europe sont importants, les flux intra-européens sont majoritaires. Ils jouent donc un rôle clé dans la répartition des richesses entre pays ayant un revenu annuel moyen per capita supérieur ou égal à 20.000 US$ vers ceux dont les revenus sont inférieurs.
Après avoir un peu questionné la notion de migrant, cette analyse explore les principaux enjeux que recouvrent les transferts de fonds afin de souligner l’importance de rendre ce marché efficace et concurrentiel. Un second opus sera quant à lui consacré aux divers problèmes présents sur ce marché, aux solutions envisageables et aux rôles que pourraient jouer les parties prenantes.
Nickel, le compte bancaire Fintech
Alors que ses concepteurs imaginaient un compte simple et pratique accessible aux interdits bancaires notamment, sans conditions de ressources ou de patrimoine, le compte-nickel rencontre, depuis son lancement, un succès auprès d'un public bien plus éclectique. Comment cette fintech française bouscule nos représentations de la banque et de l'inclusion ? Comment un opérateur de comptes de transactions peut-il gagner sa vie sans le faire payer cher à ses clients ? Une innovation qu'on aimerait voir se développer en Belgique : à quand le compte-Tof !
Rapport sur l'inclusion financière 2017
Le Réseau Financité publie son sixième rapport sur l'inclusion financière en Belgique. Se basant sur une série d'indicateurs objectifs, il vise à dresser un état des lieux de l'inclusion financière en Belgique, à travers l'étude de ses différentes facettes : l'inclusion bancaire, le crédit, l'épargne et les assurances.
L'inclusion financière fait référence à un processus par lequel une personne peut accéder à et/ou utiliser des services et produits financiers proposés par des prestataires « classiques », adaptés à ses besoins et lui permettant de mener une vie sociale normale dans la société à laquelle elle appartient.
Microcrédit en Belgique : évolution du marché
Le secteur de la microfinance, bien que modeste en Belgique, n'en demeure pas moins un acteur clé d'une inclusion financière active. Grâce à leurs activités, les institutions de microfinance offrent à un public précaire, exclu des réseaux traditionnels de financement, la possibilité d'accéder à du crédit à des fins professionnelles ou privées.
Comment ce secteur évolue-t-il ? Qu'elles sont les opportunités de financement qui se présentent à lui ? Cette analyse se veut une mise à jour de celle publiée par le Réseau Financité en 2013.
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