Aller au contenu principal

Financité Magazine n°26 : Épargnez-vous votre banquier

Soumis par Anonyme le

Type de support
Type de document
Editeur
Réseau Financité, (ex- Réseau Financement Alternatif)
Lieux
Sommaire

Le monopole des banques commerciales est récent en Belgique, p.4 - Des milliers de personnes épargnent et investissent sans passer par les banques, pp.5-8 - Pour une autre finance - L'Épi, la nouvelle monnaie en Lorraine belge, p.12 - Plus de relance, moins d'austérité, p.14

Thématiques liées
Numéro de classement dans la bibliothèque ou code de rangement
RV-BAYO2008-1/72
Cocher cette case pour générer un nouveau code lors de l'enregistrement de ce contenu
Désactivé
Année d'édition
2012
Date d'édition
06/2012
Mois d'édition
Juin

Credit Unions : des machines de guerre ?

Soumis par Anonyme le

En bref :

  • Les credit unions sont des coopératives d'épargne.
  • Ses membres appartiennent à la même communauté.
  • Elles tendent à élargir leur palette de produits et services.

L'idée de récolter l'épargne de membres d'une communauté pour leur octroyer des crédits dans le futur n'est pas neuve. C'est de ce concept que sont nées les Credit Unions dans les années 60. Mais l'idée trouve son origine dans
l’Europe du début du XIXe siècle, notamment avec F. W. Raiffeisen, qui exporta le concept de coopérative financière dans les milieux ruraux allemands.
Les Credit Unions sont des coopératives d’épargne et de crédit (donc détenues par leurs membres) qui servent les besoins financiers de ceux-ci, et en tout premier lieu, leurs besoins d'épargne et de crédit. Cependant, elles diffèrent substantiellement des prestataires commerciaux. Elles réservent en effet leurs services à leurs seuls membres. Ceux-ci possèdent un lien commun, qui peut être géographique (vivre ou travailler dans le même quartier), le fait d'être membre d'une même association ou organisation, d'être employé dans un secteur particulier, par un même employeur ou partager une même profession ou tout autre intérêt. Les Credit Unions (C.U.) ne poursuivent pas de but lucratif. Les excédents budgétaires sont utilisés afin de limiter les taux d'intérêt des crédits proposés aux membres, mais également afin d’augmenter la rémunération de l’épargne, et/ou de diminuer le coût des produits proposés. Enfin, elles sont supervisées par un conseil d'administration non rémunéré, dont les membres sont élus parmi les membres de la coopérative.
À ce jour, les C.U. opèrent dans un certain nombre d’États européens, mais aussi dans une centaine d'autres pays à travers le monde. Leur poids financier est parfois marginal, mais dans certains pays, comme en Irlande, les C.U. représentent 70 % de parts de marché du secteur bancaire.

Fin de l'exclusion ?

Les premières C. U. sont présentes au sein de communautés d'émigrants dans les années 60, souvent grâce ou à travers de leur communauté religieuse. Ces C.U. étaient de petite taille (quelques dizaines ou centaines de membres), locales, et n'accordaient de crédit que dans la mesure des fonds épargnés disponibles. Le principe de l'épargne préalable à tout crédit et celui de la proportionnalité des fonds prêtés (on ne prête pas plus du triple du montant jusqu'alors épargné) étaient des maîtres mots. Les travailleurs étaient bénévoles, et la logique dominante était l'action sociale.
C'est sous l'influence américaine que d'autres modèles de C.U. ont vu le jour. Pour réussir au mieux une C.U., atteindre un fonctionnement économique efficace et durable, l'idée est venue d'implanter ce type de structure auprès d'employés d'un groupe industriel ou d'une entreprise, avec, comme sources de revenus de l’épargne et du remboursement de prêt, le prélèvement direct sur le paiement des salaires.
Ces deux modèles ont poursuivi leur développement durant les années 80 et 90 et perdurent aujourd'hui. Les C.U. du premier type étaient le plus souvent soutenues par les autorités locales, dans leurs stratégies de lutte contre la pauvreté et la régénération des communautés locales les plus défavorisées. Les C.U. du second type, étant, elles, aidées par les entreprises elles-mêmes, dans leur souci de soutenir leurs employés qui traversent des passes difficiles. Alors qu'on comptait 94 de ces deux types de coopératives en 1986, on en dénombrait presque 700 en 2001, dont la majorité servait des publics exclus, des habitants de quartiers défavorisés.
Aujourd'hui, quel que soit la formule choisie, les C.U. restent modestes, généralement faibles financièrement et globalement vulnérables : elles comptent en moyenne 200 membres pour le premier type, un millier de membres pour le second.
Des études ont mis en évidence la faiblesse des C.U. : petite taille, peu de services financiers proposés. Elles pointent le fait qu'au final ces initiatives ne remplissent que partiellement leur mission « d'inclusion », précisément à cause de ces éléments de faiblesse. De nouveaux schémas de développement ont donc été envisagés. Il s'agit désormais de construire un business plan robuste, de disposer de localisations intéressantes, d'introduire l'informatique et autres technologies ad hoc, et enfin de rémunérer des employés plutôt que de recourir à des bénévoles. Pour atteindre de tels objectifs, il a fallu mettre en œuvre des fusions entre C.U., de manière à réaliser les économies d'échelles nécessaires, ce qui, au final, a eu pour effet de réduire le nombre total de C.U. malgré la création d'une série d’initiatives entre 2001 et 2011.
Ces nouvelles mesures ont été, pour nombre de C.U., une véritable révolution. Le développement de services tels que l'ouverture d'un compte courant, l'offre de contrats d'assurance, la mise à disposition de liquidités et, bien entendu, d’une gamme de produits d'épargne et de crédit constituent, pour beaucoup d’entre elles, de fameux défis à relever.

En Belgique ?

En Belgique, l'exclusion financière est faible, notamment grâce à la loi sur le service bancaire de base qui interdit aux banques belges de refuser l'ouverture d'un compte à toute personne en situation administrative régulière. Pourtant, des études montrent que l'épargne reste problématique pour les ménages à revenus modestes. Par ailleurs, l’expérience pilote des programmes de micro-épargne montre que les C.U. restent bel et bien une option digne d’intérêt.

_________________________________________

Le cas particulier des groupes d'épargne de proximité

Les groupes d'épargne de proximité sont composés de citoyens qui souhaitent offrir une valeur sociale à leur épargne. Ils mettent en commun une partie de leurs économies qu'ils prêtent, la plupart du temps sans intérêts, à des associations. Depuis plus de 20 ans que ces groupes existent, rares sont les prêts qui n'ont pas été remboursés. En Belgique, on dénombre plusieurs exemples de groupes d'épargne de proximité parmi lesquels : L'Aube (Liège), La Bouée (Francorchamps), Les Ecus baladeurs (Ottignies), La Fourmi solidaire (Gallaix), Le Pivot (Dison).

Type de support
Auteur(s)
Editeur
Réseau Financité, (ex- Réseau Financement Alternatif)
Lieux
Sommaire

Petits groupes d'épargnants à l'origine, les Credit Unions sont devenus pour certains de véritables banques. Poursuivant l'objectif de servir les plus défavorisés, ces groupements pourront-ils grandir jusqu'à éradiquer l'exclusion financière ?

Thématiques liées
Numéro de classement dans la bibliothèque ou code de rangement
AR-JERU2012-1
Cocher cette case pour générer un nouveau code lors de l'enregistrement de ce contenu
Désactivé
Année d'édition
2012
Jour d'édition
16
Date d'édition
16/06/2012
Mois d'édition
Juin

Etude sur l'affectation des bénéfices dans l'économie sociale

Soumis par Anonyme le
Type de support
Type de document
Editeur
Réseau Financité, (ex- Réseau Financement Alternatif)
Lieux
Sommaire

Dans un premier temps, le présent rapport tente de mettre en lumière comment ces principes s'appliquent dans l'affectation des bénéfices des entreprises et associations du secteur de l'économie sociale en Belgique francophone. Dans un deuxième temps, sur la même thématique, sont interviewées des personnes-ressources dans le Nord-Pas-de-Calais en France. Enfin, dans un dernier temps, les pratiques observées dans ces deux zones sont mises en perspective dans une analyse transfrontalière.

Mots-clés liés

Numéro de classement dans la bibliothèque ou code de rangement
DE-JERU2012-1
Cocher cette case pour générer un nouveau code lors de l'enregistrement de ce contenu
Désactivé
Année d'édition
2012
Jour d'édition
1
Date d'édition
01/03/2012
Mois d'édition
Mars

Centrale des crédits aux particuliers : pas d'embellie en 2011 et des chiffres plus difficiles à analyser... Où va la Centrale?

Soumis par Anonyme le
Type de support
Type de document
Auteur(s)
Editeur
Réseau Financité, (ex- Réseau Financement Alternatif)
Lieux
Thématiques liées
Numéro de classement dans la bibliothèque ou code de rangement
MO-JERU2012-1
Cocher cette case pour générer un nouveau code lors de l'enregistrement de ce contenu
Désactivé
Année d'édition
2012
Date d'édition
01/2012
Mois d'édition
Janvier

Rapport Inclusion Financière 2011

Soumis par Anonyme le
Type de support
Type de document
Editeur
Réseau Financité, (ex- Réseau Financement Alternatif)
Lieux
Sommaire

Ce rapport passe en revue les cadres légaux et les difficultés d'accès et d'usage rencontrés en matière de compte bancaire, de compte d'épargne, de crédit, et aussi,... d'assurance. Une première version qui ouvre l'idée d'un monitoring annuel, afin d'évaluer comment les choses évoluent d'une année à l'autre.

Thématiques liées
Numéro de classement dans la bibliothèque ou code de rangement
OC-JERU2011-2
Cocher cette case pour générer un nouveau code lors de l'enregistrement de ce contenu
Désactivé
Année d'édition
2011
Date d'édition
12/2011
Mois d'édition
Décembre

Cahier FINANcité n°19: Rapport ISR 2010

Soumis par Anonyme le
Type de support
Type de document
Editeur
Réseau Financité, (ex- Réseau Financement Alternatif)
Lieux
Thématiques liées
Numéro de classement dans la bibliothèque ou code de rangement
OC-CAHI-1/27
Cocher cette case pour générer un nouveau code lors de l'enregistrement de ce contenu
Désactivé
Année d'édition
2010
Date d'édition
09/2010
Mois d'édition
Septembre

Présentation du rapport ISR 2011

Soumis par Anonyme le

Accès direct au rapport ISR complet et à son résumé.

Tandis que l'offre des produits ISR a continué de croître en Belgique, tout comme le volume total de capitaux placés dans ce type d'investissement, la part de marché de l'offre ISR est légèrement en baisse, puisqu'elle passe de 3,92% en 2009 à 3,77% en 2010, toutes offres confondues. C'est ce que révèle le nouveau rapport ISR du Réseau Financement Alternatif.

Source : Réseau Financement Alternatif

Légère perte de vitesse

Après une remontée significative des fonds éthiques observée l'an dernier (augmentation de l'encours de + 20 % et de la part de marché de + 8,28 %), l'encours des fonds éthiques croît de façon marginale en 2010 pour atteindre 11,15 milliards (soit une augmentation de 0,46 % par rapport à 2009). Quand on y ajoute les comptes d'épargne et les autres formules d'épargne, on atteint un montant de 13,21 milliards d'euros placés dans des produits financiers ISR, soit presque quatre milliards de plus qu'en 2008 ! Cette croissance est largement due à l'augmentation des encours des comptes d'épargne ISR. Par contre, la part de marché occupée par les fonds ISR diminue pour la première depuis 1993, passant de 3,92% en 2009 à 3,77% en 2010.

Les comptes d'épargne pèsent lourd

En 2010, l'épargne éthique a rencontré un franc succès. Le volume des capitaux placés dans des comptes d'épargne ISR a augmenté de 26 % pour peser, fin de l'année passée, 1,89 milliard d'euros. La part de marché des comptes épargne, si elle reste largement minoritaire sur l'ensemble du marché, progresse également pour atteindre 0,96 %. En 2010, le marché des comptes épargne se partageait entre la Banque Ethias (53%), la Banque Triodos (39%), BNP Paribas Fortis (7%) et VDK-Spaarbank (1%).

Le solidaire poursuit sa percée

Après le dépassement du seuil symbolique du milliard d'euros l'an dernier, l'encours pour les seuls produits financiers solidaires a continué d'augmenter en 2010 et a connu une hausse de près de 119 millions d'euros par rapport à 2009. Il représentait au 31/12/2010 environ 9% de l'encours total des produits ISR en Belgique.

Deux acteurs dominent au niveau des parts de marché

KBC maintient sa position de leader du marché des fonds ISR avec 60% du marché équivalent à 6,74 milliards d'euros. Le groupe Dexia, leader historique jusqu’en 2005, suit avec 15 % de part de marché équivalent à 1,63 milliards d'euros.

Une qualité disparate

Le Réseau Financement Alternatif a, depuis cinq ans, élaboré une méthodologie d'évaluation de la qualité des fonds ISR. Sur les 336 fonds ISR recensés par le RFA, 76 % ont été exclu de l'analyse qualitative car ils n'offraient pas de garantie sur leur qualité extra-financière dans le temps. La cote attribuée aux fonds ISR est calculée sur base de sept critères prédéfinis. Elle est ensuite pondérée au pourcentage d'entreprises présentes dans ces fonds qui ne contreviennent pas, notamment, au droit international. Parmi les 73 fonds cotés, deux fonds de la Banque Triodos ont obtenu la meilleure cotation, suivis par des fonds de KBC. Seuls 42 des 73 fonds éligibles à cette cotation ont obtenu une cote supérieure à 50 %.

Un contexte législatif et politique prometteur ?

Les pouvoirs publics renouvellent régulièrement leur intérêt pour l'ISR mais peinent à mettre en œuvre des mesures concrètes. Si la crise politique ne les a pas aidés à avancer l'an dernier, elle n'est certainement pas la seule responsable du manque d'engagements pris en 2010. Aussi, une norme minimale ISR ainsi qu'une exigence ISR pour bénéficier des incitants fiscaux liés à l'épargne-pension doivent toujours être introduites. La gestion responsable des deniers publics fait également partie des objectifs à atteindre, tout comme la mise en œuvre de la loi sur le financement des armes controversées.

                                                                                                          Auteurs du Rapport ISR 2010 :

                                                                                                          Bernard Bayot, directeur
                                                                                                          Annika Cayrol, chargée de recherche
                                                                                                          Coralie Marcelo, stagiaire

Accès direct à la base de données des produits éthiques et solidaires.

Type de support
Editeur
Réseau Financité, (ex- Réseau Financement Alternatif)
Lieux
Thématiques liées
Numéro de classement dans la bibliothèque ou code de rangement
DE-JERU2011-2
Cocher cette case pour générer un nouveau code lors de l'enregistrement de ce contenu
Désactivé
Année d'édition
2011
Jour d'édition
14
Date d'édition
14/06/2011
Mois d'édition
Juin

FINANcité Magazine n° 21 : Crise financière : stop ou encore ?

Soumis par Anonyme le
Type de support
Type de document
Editeur
Réseau Financité, (ex- Réseau Financement Alternatif)
Lieux
Thématiques liées
Numéro de classement dans la bibliothèque ou code de rangement
RV-BAYO2008-1/69
Cocher cette case pour générer un nouveau code lors de l'enregistrement de ce contenu
Désactivé
Année d'édition
2011
Date d'édition
03/2011
Mois d'édition
Mars

FINANcité Magazine n°20 : Mon toit et mes finances

Soumis par Anonyme le
Type de support
Type de document
Editeur
Réseau Financité, (ex- Réseau Financement Alternatif)
Lieux
Numéro de classement dans la bibliothèque ou code de rangement
DE-JERU2010-4
Cocher cette case pour générer un nouveau code lors de l'enregistrement de ce contenu
Désactivé
Année d'édition
2010
Jour d'édition
15
Date d'édition
15/12/2010
Mois d'édition
Décembre

AIS, une formule deux en un !

Soumis par Anonyme le

En bref

  • Grâce aux AIS, une partie du parc locatif privé est rendu accessible aux ménages à faibles revenus.
  • C'est une formule gagnante pour le propriétaire et le locataire.

L'idée de base est simple, une agence immobilière sociale est un intermédiaire entre un propriétaire et un locataire à faibles revenus. Par contrat, l'AIS garantit aux propriétaires le paiement régulier des loyers, l'absence de tout vide locatif et l'assurance que le bien sera rendu en bon état. De leur côté, les locataires se voient offrir un logement de qualité à un tarif inférieur au prix du marché.

Dans quels cas ?

En 2010, les AIS de Bruxelles ont géré près de 3000 logements. Un constat positif, mais qui ne permet pas de combler le vide laissé par les logements inoccupés dans la capitale, au nombre de 15 000 (voir colloque du 25 mars).
Les logements pris en gestion par les AIS sont rarement des logements vides. Les situations dans lesquelles nous intervenons sont multiples, déclare Isabelle Jennes, présidente de la Fédération des agences immobilières sociales (FEDAIS). La première situation, majoritaire, concerne les logements « prêts à louer », c'est-à-dire dont l'état ne nécessite pas plus qu'un rafraichissement. Viennent ensuite les cas des logements nécessitant une rénovation moyenne (sans intervention d'architecte). Moins courant, le troisième cas de figure est celui de logements ayant besoin d'une rénovation lourde (avec intervention d'architecte), alors prise en charge par le propriétaire. Une version bis, plus rare encore, s'impose quand l'AIS prend à sa charge les rénovations, via un « bail-rénovation ». Dans ce cas précis, le propriétaire utilise les revenus de la location pour rembourser les crédits mis en place,
mais il retrouve son bien 20 ans plus tard en excellent état. Enfin, il arrive exceptionnellement qu'une AIS obtienne l'emphytéose d'un bâtiment. Ce principe brise la logique qui lie le bâti au sol. Il s'agit d'une location de longue
durée (27 ans minimum) qui fait de l'AIS, en quelque sorte, le propriétaire de fait du logement.
Elle se doit alors d'en assurer la rénovation.

Les freins du dispositif

Quand les loyers augmentent, les propriétaires sont moins enclins à s’adapter aux
plafonds requis par les AIS, explique Isabelle Jennes. Le problème se présente aussi lorsque les coûts de rénovation augmentent, entraînant une hausse de la charge de remboursement. Les retours de loyers via AIS ne couvrent alors plus le remboursement des prêts, et démotivent les propriétaires.
Les propriétaires qui acceptent de jouer le jeu des AIS ne souhaitent pas à tout prix maximiser leur profit. Bien sûr, ils en ont souvent les moyens, mais la démarche sociale est inhérente au dispositif AIS, se réjouit la présidente de la FEDAIS. Si les AIS connaissent une belle évolution ces dernières années, la FEDAIS a prévu d'enfoncer le clou via la campagne de promotion débutée en novembre.

Plus, beaucoup plus ...

Le dispositif AIS doit être encouragé pour être développé. Un premier incitant fiscal a été récemment mis en place, sous la forme d'une réduction de la part régionale du précompte immobilier. Il faudra attendre quelque temps afin de voir si cette mesure est motivante pour les propriétaires. Dans un certain nombre de cas, on peut estimer qu'une réduction fiscale importante lorsque le projet immobilier est destiné à des locations sociales via une AIS permettrait à davantage de montages financiers de « bail à rénovation » d'atteindre l'équilibre. Majorer les primes dédiées aux économies d'énergie, lorsqu'elles s'effectuent sur le marché AIS, permettrait peut-être, non seulement que plus de projets atteignent l'équilibre financier, mais également que des propriétaires investissent dans ces domaines pour le bienêtre de leurs locataires. Enfin, l'accès à des prêts à taux réduit ou à taux zéro pour le financement de travaux dans des immeubles destinés au marché social à long terme serait sans doute très utile pour renforcer les AIS et inciter des propriétaires à faire le pas.

Olivier Jérusalmy

Liste des AIS en Région bruxelloise sur www.fedsvk.be
Liste des AIS en Région wallonne sur www.flw.be/agences-immobilieres-sociales/dans-votre-region

Type de support
Type de document
Auteur(s)
Editeur
Réseau Financité, (ex- Réseau Financement Alternatif)
Lieux
Sommaire

Dispositif séduisant, complémentaire du logement social public, les agences immobilières sociales (AIS) rendent service tant au propriétaire qu'au locataire. Une alternative constructive, pourtant méconnue du grand public.

Numéro de classement dans la bibliothèque ou code de rangement
AR-JERU2010-1
Cocher cette case pour générer un nouveau code lors de l'enregistrement de ce contenu
Désactivé
Année d'édition
2010
Jour d'édition
15
Date d'édition
15/12/2010
Mois d'édition
Décembre
 

REJOIGNEZ NOTRE MOUVEMENT

Comme nous, voys croyez qu'une autre finance est possible ? Joignez votre voix aux 4000 membres de notre mouvement (coopératives,asbl,citoyen·ne·s engagé·e·s) et soutenons la finance de demain.

Devenir membre

 

Paragraphe du bloc
Cellule
Financité Bruxelles
rue Botanique 75, 1210 Saint-Josse-ten-Noode
Financité Liège
rue de l'Académie 53, 4000 Liège
Financité Charleroi
rue de Marcinelle 30, 6000 Charleroi